— Dimitri, arrête de jouer avec cette chandelle, elle va encore s'éteindre. Il soupire en regardant son petit copain faire le gosse avec la bougie qu'on leur a confié à l'entrée du musée. Cette visite prend avec le russe une dimension beaucoup plus drôle que toutes celles qu'il a faites avec sa meilleure amie.
Il a longuement hésité – que ce soit pour les activités qu'ils feront, ce qu'il cuisinera ou même pour la chemise qu'il portera. Il a fini par appeler sa meilleure amie au secours quelques heures plus tôt — « mais Automne, la bleu à manches longues ou la grise claire ? » écoutant avec attention les conseils de la Française morte de rire à l'autre bout du fil. Pire qu'une adolescente, paraît-il. Il n'y peut rien Hippolyte, il est juste stressé à l'idée que Dimitri ne passe pas une bonne soirée. Il se demande même si le russe l'a fait exprès – qu'il accepte de passe sa première soirée après sa sortie de l'hôpital avec lui est définitivement une raison suffisante pour que le journaliste angoisse. Le fait qu'il ait rajouté dans sa lettre surprend moi n'aide pas. Ces deux petits mots ont confirmé à l'anglais qu'il devait faire quelque chose de génial, de grand, de parfait. Il a donc naturellement opté pour un musée. Le choix peut paraître bizarre, inadapté et pas du tout surprenant de la part d'un bobo comme lui. Mais il a conscience de sortir avec Dimitri, et il se doute que jamais aucun de ses copains ne l'a amené à une nocturne du Sir John Soane's Museum. Et pourtant, il trouve que se balader dans un musée à la nuit tombée à la lumière des chandelles a un côté très agréable, sans que ça donne l'impression d'en faire des caisses. Le choix parfait, pense-t-il.
Il se sent mieux ici qu'au Deus, plus à l'aise. Peut-être parce que le fait d'être dans un endroit qu'il connaît – un endroit qu'il apprécie – est rassurant. Ou alors c'est le fait que ce rendez-vous paraisse plus naturel. Ce n'est pas un simple verre pouvant déboucher sur quelque chose de plus grand, ils sont en couple maintenant – et ça même s'il ne l'a vraiment réalisé que de la veille grâce à la lettre rassurante que Dimitri a eu la gentillesse de lui écrire après sa lecture terrifiée de l'article du Sorcière Hebdo. Il regarde son copain quelques instants avant de reporter son attention sur les peintures en face de lui. Il trouve soudainement le fait d'être dans le noir très avantageux – ça cache le rouge qui apparaît sur ses joues quand il se dit que Dimitri est définitivement trop mignon. Comme pour se défendre lui-même, il se dit qu'il n'y peut rien, que le russe n'avait pas à remettre une chemise à carreaux.
— Tu trouves ça comment du coup ? C'est loin d'être mon musée préféré mais je trouve le concept de la visite de nuit à la chandelle vraiment intéressant. Il a hésité, avait au départ opté pour la National Gallery avant de se dire que ce n'était pas assez surprenant. En réalité, il s'inquiète un peu. Il n'est pas sûr que cet endroit plaise à Dimitri. Tu as fait de ton mieux, se dit-il pour se rassurer – il ne pourra pas appeler Automne pour ça ce soir, elle lui raccrocherait sûrement au nez en sachant que le russe dort chez lui.
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Dimitri P. Bolgarov
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Sujet: Re: Cast no shadow { Dimitri Mar 8 Sep - 15:30
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Un lapin. Un serpent. Un mouton. L'ombre de sa main dessinait une multitude de formes sur les peintures, tandis que quelques bobos de sortie ronchonnaient derrière les larges épaules du russe. Il faisait clairement un peu tâche parmi tous ses anglais mordus d'art et de culture, pourtant contrairement à ce qu'ils pouvaient tous penser, il en connaissait un rayon sur les oeuvres qui se trouvaient entre ces murs. Dimitri avait toujours été passionné de culture et s'assurait toujours de se tenir parfaitement au courant des nouveautés. Ainsi, même s'il semblait plus amusé par sa bougie et son petit copain, il contemplait tout de même chaque oeuvre avec une certaine attention. Choisir de sortir avec le blond le jour de sa sortie pourrait paraître parfaitement naturel pour tout être humain de cette planète, à l'exception peut-être de celui-ci. En temps normal, il serait allé voir son frère ou se serait occupé de ses affaires secrètes,mais contre toutes attentes, il avait décidé de passer sa soirée en compagnie de son petit copain. Une situation bien banale qui ne l'était pourtant absolument pas pour le russe.
« Au pire, on pourra utiliser nos baguettes. » Se fichant parfaitement des moldus qui les entouraient, il retourna aux côtés du plus jeune bougie en main. Pour l'occasion, Dimitri portait une simple chemise à carreaux que son elfe lui avait apporté personnellement à l'hôpital. Le genre de chemises qui lui allaient parfaitement et qui dessinaient à merveille sa carrure, plutôt sportive contrairement au blond. Un sourire de premier de la crèche tandis qu'il marchait juste à côté de l'anglais sous les regards étonnés des gens. Ce n'était pas tous les jours que l'on pouvait croiser ce genre de couple. Histoire de choquer un peu plus les petites grands mère, Dimitri attrapa la main libre de l'anglais et le traîna vers l'autre salle. « C'est très bien, ne t'inquiète pas. » Sa voix était calme et douce, il pensait réellement ses mots et ne voyait aucune raison de faire un monologue compliqué alors que tout allait parfaitement bien. Un peu de simplicité ne pouvait faire que du bien.
« Vient, il reste plus que deux salles. » Il le traîna dans l'avant dernière salle en le tirant par la main. Le russe aimait bien que les choses avancent à sa vitesse et que tout se passe exactement comme il le veut. S'il le pouvait, Dimitri irait même dans la tête des gens pour les forcer à être exactement ce qu'il voudrait qu'il soit. Exactement comme il les voyait. Et pourtant aussi paradoxalement que cela pouvait être, Dimitri adorait que les gens le surprennent. « Pardon Madame, mais vous prenez toute la place, mon copain ne peut pas voir. » Un sourire mesquin à la grand-mère qui les critiquait depuis une bonne demi-heure avec son mari, celle-ci ne portait définitivement pas le russe dans son coeur et s'éloigna. Puis, après avoir fait le ménage, il tira son anglais vers lui et observa la sculpture avec un peu plus d'attention.
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Hippolyte A. Nemours
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Sujet: Re: Cast no shadow { Dimitri Sam 12 Sep - 22:57
He walks along
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Même si cela pourrait choquer beaucoup de personnes – en commençant par sa meilleure amie, sa collègue de bureau, et toutes les personnes qu'il connaît au ministère – Hippolyte trouve dans la présence du russe à ses côtés quelque chose de rassurant. Il n'ira peut-être pas le crier sur tous les toits – il a beau être beaucoup plus à l'aise qu'à une époque avec sa sexualité, le moment où sera capable de s'affirmer pleinement est loin d'être arrivé. Il lui sourit timidement. Dimitri est trop beau dans sa chemise à carreaux, et Dimitri est trop gentil à le rassurer comme ça.
Le seul mot qui lui vient vraiment en tête à ce moment précis est parfait mais il doute de pouvoir l'utiliser le lendemain quand il contera son rendez-vous à sa meilleure amie. Il n'est pas sûr que celle-ci approuve – en partie parce que la réputation du russe le précède et qu'on a du mal à croire qu'il serait capable de faire d'une simple visite au Soane's Museum le rendez-vous du siècle. L'anglais aussi en a douté – mais pas à cause de Dimitri, plus à cause de lui et sa fâcheuse manie à stresser pour un rien. Alors quand Dimitri lui attrape la main pour le tirer vers l'avant-dernière salle, il ne peut pas s'empêcher de rougir, bien heureux d'être dans le noir pour cacher la couleur gênante qui couvre maintenant ses joues.
— Dimitri, tu l'as fait exprès, j'en suis sûr. L'anglais lance un regard exaspéré à son copain qui n'a rien de mieux à faire que déranger les autres visiteurs pour un rien.
Il n'a pas honte que Dimitri parle de lui en disant mon copain – qui serait assez stupide pour ne pas apprécier ce genre d'appellation de la part du magnifique Dimitri Pavel Bolgarov ? – il ne trouve juste pas ça drôle que le russe le fasse pour choquer les autres. Mais Hippolyte décide de ne pas gâcher ce moment – il a peur que son copain le fuie, et qu'il décide que finalement, dormir chez un ami ou un de ses frères est une bonne alternative de fin de soirée. Il se rapproche du russe toujours un peu gêné.
— Tu devrais arrêter d'embêter les gens. Imagine qu'elle fasse une crise cardiaque à cause de son manque d'ouverture d'esprit ? Ça serait- Une chose merveilleuse pour l'humanité, se dit-il, fatigué d'avoir à cacher ce qu'il ressent vraiment pour des personnes comme ça. Vraiment gênant. Il est incapable d'affirmer réellement le fond de sa pensée. Quel dommage, il est sûr que ça plairait à Dimitri pourtant – il ne sait pas pourquoi, mais il est persuadé que le russe est ce genre de personne qui préfère dire la vérité que mentir. Il soupire en rapprochant sa chandelle de la statue en face d'eux. J'aime pas spécialement cette statue, c'est pas le mouvement que je préfère, lance-t-il soudainement alors que personne ne lui avait rien demandé.
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Dimitri P. Bolgarov
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« Moi exprès ? Je ne vois pas de quoi tu parles. » Son sourire trahissait son manque de sérieux, mais il s'en fichait parce qu'il était définitivement d'humeur à profiter de cette soirée avec son petit ami. Une idée qui l'enthousiasmait bien plus qu'il aurait pu l'imaginer la veille. Dimitri ne s'était pas impliqué dans une relation depuis très longtemps -d'ailleurs il ne se souvenait pas l'avoir déjà fait auparavant et au fond il y trouvait une certaine fraîcheur. Là où la plupart des gens voyaient un enterrement de la liberté -autrement dit se mettre en couple, le Russe y voyait plus une sorte d'inconnu mystérieux et appétissant. Cette sortie au musée n'avait rien d'habituel pour le trentenaire et il savait que si c'était le cas pour le blond, tout devait prendre une nouvelle tournure. Bien que l'anglais semblait légèrement gêné par cette relation, il ne s'éloigna pas le loin du monde et comme montrer qu'il appréciait, le plus âgé passa sa main dans le dos de l'anglais.
« Vraiment gênant ? L’humanité se portera que mieux le jour de son décès. » Passer pour un parfait connard ne dérangeait plus le Russe depuis bien longtemps et son sourire de gosse en était la preuve. S’il n’aimait pas quelqu’un et encore plus si celle-ci se trouvait être parfaitement inutile, il ne se privait aucunement de le lui faire comprendre. Un comportement qui avait de don de choquer les anglais et leur flegme si célèbre. Cela dit, il n’insista pas trop longtemps, histoire de ne pas apparaître comme quelqu’un d'odieux pour le blond. D’ailleurs, le simple fait qu’il fasse un minimum attention à l’image qu’il pouvait lui renvoyait montrait à quel point il voulait faire les choses correctement -comme il l’avait dit à Béatrice. A l’aide de sa main, il ramena un peu le blond contre lui, tandis qu’il éclairait à la bougie la sculpture qui se tenait devant lui. Soudainement, son rendez-vous prit la parole, pour un commentaire presque surprenant qui le fit sourire.
« Oh je vois et c'est quoi ton mouvement préféré, mon chou ? » Rapprochant la bougie de son visage, afin de montrer son sourire sympathique et surtout de pouvoir voire le visage de l'anglais. Guetter sa réaction -comme ces deux joues rougissantes à chacune de ses paroles. « Il reste qu'une salle, ça passe vite quand on s'amuse. » Le couple de retraités c'était déjà échappé dans cette dernière salle, offusqué par le comportement divergent du russe.
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Hippolyte A. Nemours
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Sujet: Re: Cast no shadow { Dimitri Mer 30 Sep - 20:04
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Il lève les yeux au ciel – un geste qu'il a l'impression de faire un peu trop souvent depuis le début de leur rendez-vous. Mais ça ne le gêne pas vraiment Hippolyte. Il est bien trop heureux de pouvoir suivre le russe en chemise à carreaux. Il abandonne un peu sa gêne habituelle – ou du moins il tente – pour profiter un peu de cette visite inhabituelle. Quand il vient avec Automne, il a l'habitude des regards gentils, des remarques attentionnées de ces mêmes personnes qui le regardent aujourd'hui méchamment. Un très beau couple, disent-ils tous quand il attrape la main de la française pour la tirer vers une œuvre qu'ils n'ont pas encore bien regardée. Les gens ne sont aujourd'hui pas d'accord – à tort d'après l'anglais. En réalité, il doute clairement qu'ils soient assortis. Il est bien trop anglais, un stéréotype d'après certaines personnes. Et Dimitri est bien trop lui-même – complètement magnifique, avec bien trop de charme pour qu'il puisse un jour lui résister. Si à vingt ans, il le trouvait beau comme Basile, aujourd'hui les choses ont en partie évolué. Il n'est pas comme Basile, il est beaucoup plus son genre. Mais ça il ne l'avouera jamais – c'est beaucoup plus simple de trouver son crush d'adolescence plus beau que son actuel petit copain.
Alors il ne dit rien. Il ne relève pas les remarques clairement incorrectes de Dimitri. Dans un sens, il le respecte pour ça. Lui est capable de dire haut et fort ce qu'il pense sans craindre les conséquences. Lui a toujours trop peur de blesser, d'être mal vu. Il préfère fuir les confrontations qu'il ne pense pas utile – il est beau le courage des Gryffondor. Ce n'est pas qu'il n'en serait pas capable – peut-être qu'il le pourrait un jour, répondre s'il quelqu'un le critique pour ça – mais il ne se lance pas dans des combats perdus d'avance. On lui reproche souvent – ses amis, et parfois même son chien d'après lui. Mais Hippolyte reste Hippolyte, un anglais bien trop préoccupé par l'impact que peuvent avoir sur sa vie ce genre de situation.
— Mais bien sûr. J'espère au moins qu'on sera invité, lance-t-il en soupirant. Il n'y croit pas une seule seconde – il espère même ne jamais avoir à faire bonne figure à l'enterrement de ce genre de personne. Peut-être qu'il refuserait de s'y présenter. Il oublie immédiatement ce genre de détails sans la moindre importance au moment où Dimitri l'attire vers lui. Il peut dire ce qu'il veut mais être proche du russe c'est sûrement une des choses qu'il préfère ces derniers temps. Après des années – pour ne pas parler de vie – de célibat, il apprécie le moindre contact dans cette relation inattendue. Le réalisme pour la sculpture, l'impressionnisme et surtout le néo-impressionnisme pour le reste. Je préfère l'art du XIXe siècle en fait. En même temps c'est logique, c'était des génies. Alors que regarde-moi cette horreur baroque. Il soupire. Ils manquaient de goûts, c'est pas possible de faire quelque chose aussi moche. Automne sait, elle a le droit à la même complainte à chaque fois qu'ils passent devant une œuvre de ce mouvement, peu importe le musée dans lequel ils sont.
Il finit enfin par tourner la tête vers la lumière – la chandelle que Dimitri a très logiquement rapprochée de son visage plutôt que de l'œuvre. Son copain a peut-être une once de bon goût finalement en ne posant pas les yeux sur cette horreur. Il rougit un peu en réalisant à quel point le russe est proche de lui – ça ne le dérange pas, non du tout, il n'en a juste pas l'habitude. Il baisse les yeux pour fuir ce visage – et surtout ce sourire bien trop charmeur pour le bien de l'humanité.
— C'est vrai, super vite. Il lui sourit. Dimitri laisse sous-entendre qu'il s'amuse, que ce rendez-vous n'est pas la chose la plus ennuyante de sa vie. Il ne lui en faut pas plus pour être heureux. Une partie du stress qu'il a accumulé dans l'attente de la soirée s'envole enfin. On y va alors ? Je suis sûr que tu manques extrêmement à la grand-mère. Il avance rapidement en direction de la porte pour finalement arriver vers la dernière salle quasiment vide. Oh, viens voir ce tableau. Il est super intéressant. Il s'approche de l'œuvre accrochée au mur en attrapant la main de Dimitri pour qu'il le suive plus rapidement – une habitude qu'il a prise avec Automne. Il réalise finalement son geste et manque de se donner des baffes – il n'a pas vraiment pris la main de Dimitri Bolgarov pour l'amener voir un tableau stupide ? Je- Désolé, c'est un réflexe. Il le lâche, les joues d'une couleur beaucoup trop soutenue pour son propre bien. Il tente de se concentrer. J'adore le chien à l'arrière-plan, on a l'impression que c'est la seule touche dynamique dans un tableau statique, explique-t-il gêné.
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Dimitri P. Bolgarov
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Sujet: Re: Cast no shadow { Dimitri Dim 8 Nov - 12:00
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Le russe n'était pas vraiment sûr que son humour amusait vraiment l'anglais, mais il ne se formalisa pas pour si peu en se disant que c'était peut-être une des premières fois que le blond devait assumer son orientation sexuelle dans un lieu public. Dimitri n'avait jamais caché ses penchants et ne comprenait pas en quoi c'était réellement difficile, mais il l'acceptait tout de même -non sans un sourire en quoi. « Non, on ne sera pas invité, mais on la croisera dans les flammes de l'enfer. » Bien que le plus âgé soit scout depuis maintenant pas mal d'année, il ne faisait aucun doute sur la direction que son âme prendra après la mort et cela ne le dérangeait aucunement -après tout, il sera déjà mort. Les goûts de l'anglais en matière d'art ne le surprenait pas vraiment, mais il trouvait cela un brin charmant de voir un homme comme Hippolyte cracher sur un courant artistique. « Oh moins ça, en plus ils manquaient franchement d'originalité, toutes leurs oeuvres se ressemble. » On pouvait sentir un léger amusement dans sa voix, tandis qu'il s'était approché du journaliste avec sa bougie.
Il trouvait cette fâcheuse tendance à rougir et baisser les yeux, absolument charmante et s'amusait à le mettre mal à l'aise sans aucun remord. « Oh oui, elle me manque déjà. Allons-y ! » Dimitri se dirigea aussitôt dans la dernière salle, mais à sa plus grande déception, la grand mère avait déjà dégagé le planché. Alors qu'il cherchait encore du regard cette masse rose et grise, la main de l'anglais agrippa la sienne pour le tirer vers le tableau. Ce n'était pas tous les jours que Hippolyte se montrait si tactile et il ne put s'empêcher de sourire, surtout quand ce dernier s'excusa. Le russe aurait sûrement explosé de rire dans d'autres circonstances, mais il se contenta de rattraper la main de l'anglais tandis que ce dernier analysait le tableau. « Le chien ? Sûrement, parce que c'est le seul à pouvoir s'enfuir de cette situation. » Dimitri avait une logique à lui et il ne fallait pas chercher à comprendre. « Au fait, pas besoin de t'excuser. Bon on va chez toi maintenant ? »