Noé regarde d'un air blasé la salle où plusieurs personnes s'activent autour des îlots de cuisine. Comme souvent, son école propose des cours pour débutants souhaitant apprendre les bases de la vraie cuisine et oblige ses étudiants à superviser ces ateliers pour demeurés. Il n'a rien contre le niveau avancé – des passionnés qui viennent pour apprendre des techniques précises – mais juge clairement toute personne incapable de couper un oignon correctement. Il lâche un énième soupir en regardant la salle. Son supérieur vient d'aller vérifier une autre salle ce qui le laisse seul avec cette bande d'incompétents. Il espère qu'aucun d'eux trouvera malin de faire cramer quelque chose ou de tester des mélanges improbables. Son regard est soudainement attiré par une blonde qu'il est persuadé d'avoir déjà croisé quelque part. Il ne sait pas ce qui l'exaspère le plus – que celle-ci soit en train de manger les tomates au lieu de les couper, ou qu'elle ait réussi à casser un œuf à côté du saladier prévu à cet effet. Il serait bien resté à sa place à l'ignorer si seulement on ne leur avait pas dit que l'encadrement de ces classes comptaient dans leur appréciation finale – sous prétexte qu'en tant que futur chef, ils doivent être capable de gérer une équipe, ou une connerie du genre. Il s'approche donc de la jeune fille avec un air exaspéré.

— Tu as besoin d'un coup de main, peut-être ?, demande-t-il en indiquant l'œuf qui dégouline sur le plan de travail. Maintenant qu'il est devant elle, l'impression de la connaître se fait de plus en plus forte et il ne lui faut que quelques secondes pour réaliser qu'il s'agit d'une ancienne étudiante de Poudlard – une poufsouffle plus âgée dont le prénom lui échappe. Ce n'est pas la première fois que Noé croise des sorciers dans son école, mais ils sont rarement aussi jeunes que la blonde. Tu devais faire quoi ? Il attrape rapidement la recette devant la jeune fille. Le séparer ? C'est pas difficile pourtant. Noé a lointainement conscience de se montrer un peu odieux avec la jeune fille mais il ne supporte vraiment pas ces dangers publics en cuisine. Quand il se dit qu'il pourrait tranquillement être à la mandragore en train de commencer son service, il réalise que ce n'est définitivement pas une bonne journée. Il ne manquerait plus qu'Olympe ait décidé de refaire sa garde-robe en son absence et ce serait l'apocalypse. Tu veux que je te montre ?, dit-il en lui tendant un second œuf en espérant qu'elle n'échoue pas lamentablement.

Après quelques jours, elle s’était enfin décidé à utiliser le cadeau d’anniversaire de son cousin, autrement dit un cours de cuisine. Il fallait dire que c’était un peu un besoin pour elle qui aimait tant manger et qui avait à peu près le niveau d’un enfant de six ans en cuisine. Hippolyte, un peu blasé de devoir tout lui apprendre avait décidé de confier cette tâche à quelqu’un d’autre. C’était la première fois qu’elle participait à ce genre de cours et par peur d’être incroyablement nulle, elle s’était mise au fond, comme pour se cacher. Pour commencer, elle avait décider de faire une recette pas trop compliquée, enfin du moins quand son cousin la faisait. Parce qu’après à peine dix minutes dans la salle, c’était déjà un peu la catastrophe sur son plan de travail. Elle avait malencontreusement renversé l’oeuf et trouvait plus simple de grignoter quelques tomates cerises. Vanellope avait parfaitement conscience d’être un désastre en cuisine et espérait que personne d’autres n’allait le voir. Alors qu’elle se dirigea vers le côté pour attraper de quoi nettoyer les dégâts, elle se retrouva nez à nez avec le plus jeune des deux professeur à qui elle adressa un sourire rapide un peu gênée. « Oups ? » C’était marrant la manière qu’on avait de pouvoir se comporter comme un enfant quand on se faisait prendre en train de faire n’importe quoi -se qui lui rappelait ses cours de potions à Poudlard.

« Je pensais y arriver, j’ai vu mon cousin le faire plein de fois, mais je me suis surestimée. » Elle essaya de sourire avant d’attraper de quoi nettoyer de débarrasser rapidement le plan de travail. Le professeur avait un côté presque intimidant et n’était pas vraiment des plus sympathiques. Une fois nettoyé, ce qui était pour elle un véritable besoin -après tout, ce n’était pas une maniaque pour rien, le jeune homme lui proposa de lui montrer ce qui n’était pas de trop. « Euh, oui. Je veux bien. » Elle attrapa l’oeuf qu’il lui tendait attendant de savoir quoi faire, en regardant les autres élèves avancer dans leurs recettes un sourire aux lèvres. Un jour, ça sera elle qui gâtera ses convives et à qui on demandera la recette.

L'anglais ne sait pas réellement quoi penser de la blonde qui se trouve actuellement face à lui. D'un côté, elle est incapable de faire quelque chose d'aussi simple que casser un œuf pour séparer le blanc du jaune – ce qui est pourtant digne d'un enfant – mais d'un autre, elle réussit à marquer des points. Il esquisse un petit sourire en la voyant nettoyer immédiatement son plan de travail, quelque chose que n'importe quel cuisinier ne peut qu'approuver. Il n'aime pas la saleté, et prend toujours beaucoup de temps à faire son ménage lorsqu'il termine de cuisiner – et oblige sans le moindre problème leur elfe de maison à repasser derrière au cas où il resterait quelques tâches qu'il n'aurait pas vues. Ce bon réflexe de la jeune fille le met de meilleure humeur alors qu'il s'apprête à lui expliquer ce qui semble être une des choses les plus simples de la recette. Il attrape un second œuf pour lui, afin de lui montrer le bon geste à adopter pour cette étape.

— Je vois. Tu dois vraiment être pas douée alors, dit-il un peu moins sèchement qu'avant. On peut presque entendre une once de moquerie dans sa voix, même si cela n'a rien de vraiment gentil pour la blonde qui n'a définitivement rien demandé. Noé est quelqu'un de plutôt timide, et s'il parvient désormais à dépasser le stade des bégaiements en compagnie d'une fille plutôt mignonne, il est encore loin d'avoir une réelle assurance. Une chance pour lui, il se sent réellement à l'aise dans une cuisine – plus qu'ailleurs sur terre – ce qui est loin d'être une bonne chose pour les gens qui l'entourent et qui doivent supporter ses remarques parfois peu sympathiques. Enfin bref, regarde comment je fais d'abord. Il casse l'œuf en lui expliquant calmement chaque étape un peu simplement – ce n'est pas en soi quelque chose de compliqué, un enfant peut y arriver et il ne doute pas que ce soit une question d'habitude. Tu penses y arriver ?, demande-t-il en la regardant sérieusement. Je te laisse essayer, et après on regardera le reste de la recette, dit-il en lisant rapidement le papier qui est à côté de lui.

Dire de Vanellope, qu’elle n’était pas douée pour la cuisine était un doux euphémisme et elle ne cacha pas un léger rictus. Si elle avait du talent dans cet art, elle ne voyait pas trop ce qu’elle ferait dans un cours pour débutant et le professeur pourrait se montrer un poil plus encourageant. Après tout, chacun avait ses aptitudes et si pour elle ce n’était pas la cuisine, elle en avait bien d’autres -qu’elle ne voyait d’ailleurs absolument pas sur le moment. Même si elle aurait bien aimé lui sortir une petite réplique travaillée, elle s’en passa et ravala son orgueil derrière un sourire de façade. « Ouais non, la cuisine ce n’est clairement pas ma spécialité, pourtant j’adore la bonne gastronomie. » Pour l’aimer, elle l’aimait. Vanellope était parfaitement partante pour dépenser une certaine somme pour un bon repas, ce que beaucoup de personnes ne semblaient pas comprendre dans son entourage. Heureusement pour son porte-monnaie, son cousin était un bon cuisinier, ce qui lui évitait de perdre tout son argent durement gagné.

Si le brun c’était montré abrupte, il semblait se détendre un peu et proposa alors de lui montrer comment faire. Avide de savoir dans le domaine culinaire, l’anglaise analysa chaque geste avec beaucoup d’attention. Le jeune homme faisait cela avec une facilité admirable et elle pourrait aisément le regarder faire pendant des heures. Malheureusement, toutes les bonnes choses avait une fin et c’était désormais à son tour. « Oh, je pense que je peux y arriver. » Un sourire optimiste avant d’attraper l’oeuf et de répéter tout doucement les mouvement que l’autre lui avait montré. Bien loin des prouesses du spécialiste, elle arriva tout de même à séparer le blanc du jaune et ne cacha pas un sourire pleinement satisfait. « La je veux pas dire, mais je l’ai trop bien fais ! On fait quoi maintenant ? » Les mains sur les hanches, elle regarda rapidement la recette que le cuisinier tenait dans ses mains, avant de lever la tête vers lui. Elle n’avait pas encore fais attention à son visage et remarqua seulement maintenant que malgré son imposante carrure, il avait l’air assez jeune. « Tu travailles dans un restaurant je suppose ? » Après tout, il ne devait pas être loin d’avoir son âge, autant se comporter avec lui, comme avec n’importe quel individu.

Noé esquisse un petit sourire. Elle n'était peut-être pas très douée en cuisine, le fait qu'elle utilise le terme bonne gastronomie au lieu de bonne bouffe comme le ferait beaucoup lui fait chaud au cœur. Le problème des jeunes – dont sa petite sœur ne fait heureusement pas partie – c'est qu'ils n'ont plus le moindre respect pour la nourriture. L'anglais a encore du mal à comprendre comment ils font pour se nourrir de toute cette malbouffe insipide et pleine de gras. Alors si la blonde en face de lui ne fait pas partie de cette catégorie de personnes, elle marque déjà des points. Il observe d'un œil attentif son élève séparer l'œuf en deux – ses gestes sont loin d'être très sûr, mais il peut facilement y déceler toute l'attention qu'elle y met, chose qui lui fait particulièrement plaisir. Noé n'a rien contre les personnes qui viennent ici pour réellement apprendre à cuisiner, mais il ne supporte pas ceux qui y mettent de la mauvaise volonté. À ces yeux, la cuisine est un art qui se respecte.

— C'est vrai que c'était beaucoup mieux. Après franchement, tu verras. Ça viendra avec le temps. Ça fait bien des années que Noé n'a plus de mal à casser un œuf, bien avant d'entrer à l'école. Le jeune homme a toujours adoré cuisiner et profitait tout l'été de la grande cuisine équipé de l'appartement de leurs parents. À l'époque, il espérait uniquement trouver le moyen de s'améliorer – ce que son entrée dans cette prestigieuse école a bien sûr permis. Il repose la recette sur la table avant d'expliquer calmement à Vanellope la suite de la recette. Il jette un coup d'œil rapide à la salle pour voir si les autres personnes présentes s'en sortent avant d'ajouter quelque chose à l'attention de la blonde. Mais je vais t'aider un peu, histoire que tu ne transformes pas à nouveau l'îlot en champ de bataille. La plaisanterie se fait bien sentir dans sa remarque, surtout qu'il lui adresse par la suite un petit sourire moqueur. Elle n'a pas l'air très méchante, et elle semble être celle qui ait le plus besoin d'aide dans la pièce, alors autant faire ce pour quoi il a dû se lever ce matin. Ouais, à la Mandragore., répond-il naturellement. Habituellement, quand on lui demande dans quel restaurant il travaille, il essaye de rester vague et de partir sans donner une réponse. Le restaurant étant au Chemin de Traverse, il ne peut pas se permettre que des moldus se renseignent dessus. Mais vu que la jeune fille est une sorcière, il n'a aucun problème à lui annoncer qu'il travaille dans le meilleur restaurant gastronomique du Londres sorcier.

Le temps, c’était toujours la clef de la réussite et aussi ce qui manquait toujours à tout le monde. Dans son cas, même si elle adorait ca, elle ne trouvait pas beaucoup le temps de cuisiner et on ne pouvait pas dire que ses meilleurs amis étaient fait pour ça. Heureusement, elle avait un salaire suffisant pour se payer des restaurants de manière régulière, ce que son maillot de bain n'aimait pas forcément. « Beaucoup de temps dans mon cas je pense, mais je baisse pas les bras. » Vanellope n’abandonne jamais et va toujours au bout des choses, même si cela devient une mission suicide. C’est à la fois sa plus grande qualité, mais aussi son plus grand défaut, sans parler qu’elle a la fâcheuse tendance à être mille fois trop optimiste. Sans cet optimisme inébranlable, elle n’aurait sûrement jamais persévéré en guitare et n’aurait sûrement pas un niveau aussi bon qu’aujourd’hui et si elle n’avait pas la motivation qui la représentait si bien, elle n’aurait jamais obtenue le poste dans le cabinet de détectives. Si tout lui avait presque toujours sourit, il restait bien une chose qui lui résistait encore et encore, c’était bien la cuisine, malgré le cours particulier de son cousin. Ce qui allait peut-être changer un peu avec l’aide du professeur, surtout qu’il venait de lui annoncer qu’il allait rester avec elle. « Oh trop sympa, on va faire un truc génial toi et moi ! » Surtout lui d’ailleurs, mais elle comptait bien s’y mettre à fond.

Quand le jeune homme annonça travailler dans le plus grand restaurant sorcier de Londres, elle bloqua légèrement, se demandant si elle avait bien entendu. Non seulement cela sous entendait qu’il était sorcier et surtout qu’ils avaient dû se croiser à Poudlard pendant leurs années d’études. En réfléchissant un peu, sa tête lui disait en effet quelque chose, même si elle était incapable de remettre son visage sur quelqu’un. « Quoi ? Oh, je me disais bien que ta tête me disait un truc. » Un sourire avant de le regarder plus attentivement, comme pour trouver des indices sur son identité, mais rien ne lui venait. Seulement, il pouvait déjà dire qu’il ne venait pas de Poufsouffle, sinon quoi il s’en souviendrait très largement. « Tu etais dans l’année de qui ? Et dans quelle maison ? » Trop curieuse, elle décida de poser des questions, se moquant bien que personne ne puisse comprendre de quoi il pouvait bien parler.

Noé n'est pas spécialement étonné qu'elle ne le remette pas – à Poudlard, il avait la fâcheuse tendance à se faire petit et à rester en compagnie de Gaspard. Il y avait donc peu de chance qu'elle se rappelle de lui vu qu'elle n'était ni à Serpentard, ni sang pure. La plupart des gens qui connaissent le cuisinier font l'effort de retenir son existence uniquement pour son statut social – comportement totalement stupide qu'il tente désormais d'éviter, même s'il est le premier à y trouver une certaine utilité. Avoir un compte un banque comme le sien, venir d'une vieille famille et en plus avoir un père aussi respecté, ce n'est pas donné à tout le monde et il le sait très bien. Dans un certain sens, on peut dire qu'il a de la chance et il n'ira pas dire le contraire – sauf peut-être depuis qu'il doit supporter sa petite sœur et ses moments de déprime à temps plein. Il esquisse un petit sourire, étonné que la jeune fille ait eu un petit doute sur le fait qu'ils se soient déjà vu ou non. Il trouve ça plutôt amusant, étant donné qu'il sait exactement dans quelle maison elle était et avec qui elle traînait. En même temps, même si Noé ne parlait quasiment pas aux Poufsouffles, elle et son meilleur ami étaient assez populaires dans le genre, surtout qu'ils ont été préfets.

— À Serpentard, dans l'année dans Gaspard Owen. Son charismatique blond de meilleur ami marque souvent plus les esprits que lui, qui était bien plus chétif à l'époque. C'est qu'une fois arrivé en Afrique du Sud qu'il a compris l'importance de faire bonne impression, vu que son nom de famille n'avait plus la moindre importance dans ce pays perdu. J'ai jute un an de moins que toi en fait. Noé a conscience de faire plus âgé qu'il ne l'est, et il se demande si la jeune fille n'avait pas simplement pensé qu'il était dans une promo au dessus de la sienne. Je m'appelle Noé Shafiq. Ayant quitté Londres moins longtemps que sa petite sœur, le cuisinier n'a jamais vraiment perdu l'habitude d'utiliser son nom de naissance malgré le changement qui a été fait lors du divorce de ses parents. Bien sûr, sa mère l'engueulerait pour ça si elle n'était pas à l'autre bout du monde mais son absence est aux yeux du garçon une preuve muette de son accord.

Peu importe l’angle sous lequel elle le regardait, l’anglaise ne le remettait absolument pas et se disait qu’elle n’avait jamais dû lui adresser la parole. Fallait dire que même si elle était sociable, elle avait tendance à rester toujours avec les mêmes personnes, surtout à Poudlard. Même avec quelques précisions de la part de ce dernier, elle resta un peu dans le flou, mais accorda un hochement de tête. « Je vois de nom, mais ça ne me dit pas grand chose. » Bien sûr, elle connaissait la famille Owen, mais de là à replacer la bande du plus âgé c’était une autre histoire, sans parler qu’elle ne l’avait jamais vraiment intéressé. « J’étais à Poufsouffle, mais tu as l’air de le savoir en fait. » S’il savait en quelle année elle était, il devait aussi connaître sa maison, dont elle était d’ailleurs toujours aussi fière.

Le simple professeur de cuisine devenait un véritable être vivant et la curiosité de la blonde était en ébullition. Le nom de famille ne lui échappa pas, si bien qu’elle se demandait un peu ce qu’il pouvait bien faire dans un endroit pareil. Cela dit, elle n’était pas du genre méfiante et préférait le voir comme un ami potentiel dans l’avenir. « Vanellope Nemours. Ravie de te rencontrer Noé ! » Un large sourire alors qu’elle regarda le comptoir pleines de bonnes choses. « Et maintenant Noé, on fait quoi ?! » Même s’il était très sympathique, elle comptait bien profiter au maximum de ce cours de cuisine.

Noé n'est pas vexé – il s'est douté que la jeune fille ne le remettrait pas, et ne va pas le prendre mal. Ce serait totalement stupide, surtout qu'ils ne se sont jamais parlé. L'une des raisons pour lesquelles il se rappelle de la jeune fille c'est qu'elle était étonnement bruyante lorsqu'il la croisait à Poudlard. Il ne sait pas si c'est de sa faute ou de celle du brun qui l'accompagnait constamment, mais il est vrai qu'ils passaient difficilement inaperçu dans les couloirs. Avec le recul, Noé se demande tout simplement si ce n'est pas parce qu'elle était à Poufsouffle – après tout, ceux-ci sont bruyants et parfois trop dissipés, ce qui faire partie du caractère de la jeune fille. Vanellope ne lui semble en revanche pas méchante du tout, et il lui adresse un petit sourire ravi. Il a rarement l'occasion de rencontrer des gens dans ce cadre – il est plutôt habitué à sympathiser avec du monde lors de soirées vip où il sort généralement accompagné de sa sœur qui n'a elle aussi que peu d'ami.

— Enchanté, dit-il d'un ton beaucoup moins sec que celui qu'il a utilisé au début de leur conversation. Vanellope a l'air définitivement sympa bien qu'une véritable catastrophe en cuisine – elle n'y peut sûrement rien, et le fait qu'elle est ici est une preuve qu'elle veut apprendre. En regardant le plan de travail, il se rend compte que c'est loin d'être une réussite, mais il compte bien tenter d'améliorer ça avant la fin de la journée. Bon, il ne fera pas d'elle une superbe cuisinière, mais elle finira par savoir faire ce plat, c'est mieux que rien. Alors, tu vois, il faut s'occuper de la viande. On va la couper comme ça. Il attrape un long couteau avant de lui montrer plusieurs fois d'un geste sûr – Noé a l'habitude ce qui change sûrement tout et il se doute que la blonde prendra plus de temps que lui.