Il a failli mourir de rire en lisant la lettre envoyée par la mère de son meilleur ami – littéralement. Au départ, il n'a pas compris la raison qui pouvait pousser cette femme qu'il ne connaissait pas à lui envoyer du courrier – mis à part pour lui annoncer la fin tragique de Balthazar qui se serait laissé mourir de faim. Un scénario des plus pathétiques mais d'après lui, tout a fait réalisable par son bro qu'il pense définitivement capable du pire. Depuis qu'il l'a retrouvé sur son canapé au milieu de l'été, il préfère voir le gallois comme un déchet qui ne cherche qu'à s'empirer. Il s'est donc empressé de déchirer l'enveloppe, persuadé d'être contraint de trouver un nouveau bassiste pour les Green Brothers – c'est faux, en réalité il serait bien incapable de concevoir le groupe sans son ami, ce serait tout bonnement impossible.
Ce qu'il y a eu lu dépassait de loin tout ce qu'il aurait pu imaginer. Il savait la mère du gallois chiante – en partie grâce aux récits de son ami – mais il ne la pensait pas aussi gaga. Apprendre qu'elle avait déjà entendu parler de lui l'avait presque choqué avant de se rappeler l'existence de raison logique à tout ça. Le Genius Crew avait passé Noël à Lahinch, son ami avait forcément dû mentionner à ce moment-là l'asiatique super classe qui lui sert de meilleur ami. Mais le plus étonnant de la lettre se tenait dans l'invitation. Pendant un instant, il se demande si son ami a été mis au courant – ou pire, si on lui a laissé le choix. Bizarrement, il doute que Balthazar ait la moindre envie de le voir débarquer pour mettre fin à sa routine ennuyeuse à mourir une semaine à l'avance.
Et pourtant, la possibilité de voir où son bro vit l'enchante. C'est leur dernière année à Poudlard s'il n'y a pas de nouvelles complications – et il n'y en aura pas, Balthazar l'a naturellement menacé, il ne l'attendra pas une année supplémentaire. Il a donc accepté, et cela explique la raison de sa présence devant les grilles du gigantesque manoir Owen, sa valise pour Poudlard à la main, la cage de Iron Maiden dans l'autre. Sa mâchoire manquerait presque de se décrocher alors qu'il voit l'étendue de la propriété contrastant énormément avec le petit appartement qu'il partage avec son père et son oncle à Lahinch. Jude avance dans l'allée – quelqu'un a eu l'intelligence de laisser les grilles ouvertes, heureusement – persuadé de ne pas être à sa place. Une fois à côté de la porte, c'est une femme ressemblant à son meilleur ami, le ventre gros comme un ballon, qui l'accueille chaleureusement. Si elle ne semblait pas directement sortie des années soixante, il douterait grandement qu'il s'agit de la mère de son meilleur ami pour différentes raisons – la première étant qu'elle semble capable de prononcer plus de dix mots à la minute sans paraître épuisé. Il finit par suivre le chemin indiqué pour retrouver la serre où se trouve son ami, se perdant au moins trois fois dans les longs couloirs.
— Putain bro, ta baraque est immense, c'est ouf. Il regarde autour de lui, comme si son cerveau cherchait à comprendre l'utilité de ce genre d'endroit. Tu m'avais pas dit que tu vivais dans un palais, je t'aurais demandé plus qu'une planche à Noël sinon. Il regarde rapidement le garçon qu'il n'a pas vu depuis à peine deux semaines – depuis cette journée dans le parc aquatique irlandais pour l'anniversaire d'Elliot. Par contre, tu m'expliques ce que tu fous ici ? La passion de son ami pour le jardinage restera toujours un mystère à ses yeux. En fait, c'est ta mère qui m'a écrit pour m'inviter. Je reste jusqu'à la rentrée.
electric bird.
Balthazar G. Owen
~ ID du thug
~ Age : 26 ~ Fonction : L1 Botanique - Bassiste des Green Brothers ~ Messages : 97
McCartney se promenait dans entre les plantes, chassant activement un papillon qui butinait paisiblement les fleurs dont Balthazar s'occupait depuis presque deux mois. Chaque retour de Poudlard c'était la même chose, un massacre. Sa mère faisait absolument n'importe quoi, mélangeant les plantes tropicales avec les autres et traitant les mandragores comme des paquerettes. Autrement dit, chaque été, Balthazar devait réaménager toute la serre pour s'assurer que toutes les plantes passeront l'année. Enfin c'était surtout son excuse pour avoir un peu de tranquillité avec sa mère. Emily Owen était une femme très gentille et très attentionnée qui se faisait beaucoup de soucis pour son fils, elle ne le voyait presque jamais sourire et faisait tout pour l'aider. Seulement, lui ne voulait juste qu'on le laisse tranquille sans lui imposer vingt minutes dehors par jour. Si la relation avec ses parents n'était pas forcément la plus simple, c'était encore pire depuis la grossesse de sa mère qui avait déjà valu une fugue de la part du bassiste. Depuis son retour d'Irlande, sa mère était bien moins collante et il en profitait pour faire ce que bon lui semblait. Balthazar vivait sa petite vie, dans son manoir sans personne pour le faire chier. Enfin presque.
Il sursauta en entendant la voix de son meilleur ami dans son dos et se tourna totalement désabusé par sa présence. Jude Lynch chez lui, la chose la plus improbable du monde étant donné qu'il n'avait jamais invité qui que ce soit ici. Au bout de quelques secondes, il comprit que c'était certainement un coup de sa mère et se jura à lui-même de se méfier la prochaine fois qu'elle le laisse un minimum tranquille. « Salut Bro. Bienvenue en enfer. » Un accueil absolument pas chaleureux avant de se retourner et s'occuper du petit cactus que sa mère avait rangé dans le quoi asiatique, quelle cruche. McCartney abandonna son papillon pour sauter sur le chat de Jude, le chat semblait bien plus heureux de retrouver son pote que son propriétaire. L'ingratitude. « Je fais la cuisine ça se voit pas ? » Il attrapa le pot pour traverser la serre afin de le poser exactement là où il devrait être avant de revenir vers l'asiatique. « Super. Une semaine. »
Au fond, il n'en voulait pas du tout à son meilleur ami, mais plutôt à sa mère pour avoir écrit à l'un de ses amis sans même lui avoir demandé son avis. Le genius crew étaient constitués de gens vivant loin des histoires de grandes familles et même s'ils avaient certainement compris qu'il était riche, ils étaient sûrement loin d'imaginer à quel point il pouvait l'être et quelque part ça lui allait parfaitement ainsi. « Tu veux qu'on aille dans ma chambre ? Tu pourras poser tes affaires. » Balthazar semblait enfin prêt à accueillir un minimum son ami, enfin presque puisqu'il décida de transplaner dans sa chambre sans même prendre la peine d'indiquer la route à son bro. Il se pose sur son lit, attendant que Jude trouve le chemin jusqu'à sa chambre, le sourire aux lèvres, prêt à l'entendre râler.
Dans la catégorie bonjour, je suis un hôte de merde, Jude n'a jamais demandé le roi. Et pourtant, il se retrouve face à son bro en train de faire du jardinage dans une serre beaucoup trop immense – lui qui est habitué à son petit appartement où les seules plantes qui ont une chance de pousser sont un pied de romarin et un autre que son oncle tente de cultiver pour fumer, ça le change du tout au tout. Il le regarde en soupirant – qu'il est chiant ce garçon, il s'imagine déjà avoir du mal à le supporter une année entière. Il soupire. Jude a du mal à voir en quoi avoir un manoir immense est un enfer – lui donnerait n'importe quoi pour une chambre un peu plus grande que la sienne où se battent en duel pour quelques centimètres carrés supplémentaires ces planches de surf, sa batterie et sa collection de bouteilles de rhum. Mais il ne relève pas, il connaît assez bien le gallois maintenant pour savoir qu'il a en face un exemple de ce qui se fait le mieux en matière d'ingratitude – et s'il avait encore des doutes, leurs retrouvailles plus tôt dans les vacances après que Balthazar ait passé quatre jours sur son canapé alors qu'il était absent les a de toute façon balayée à jamais.
— Arrête mec, ça va être trop cool. Pour lui, il n'en doute pas une seule seconde. Même s'il s'est permis de prendre plus de vacances que les années précédentes, il est un peu fatigué de ces longs mois à travailler. La semaine dernière s'est terminée par une compétition de surf, événement qui a attiré beaucoup de personnes vers le bar tenu par son père et son oncle, et qui l'a empêché de dormir pendant presque deux jours. Mais Jude ne s'en plaint pas vraiment – il aura de quoi offrir des cadeaux à chaque membre du Genius Crew cette année, c'est le plus important. En plus, une semaine de plus, une semaine de moins, on s'en fout. Tu vas bien me supporter à Poudlard toute l'année. C'est sûrement la phrase la plus intelligente qu'il aura dite de sa journée – le génie, c'est la spé de son ami même s'il refuse de l'avouer.
Jude hallucine. Il sait depuis longtemps que son pote est un enculé de première – il en a, des arguments qui permettent de le prouver aux yeux du monde – mais jamais il n'aurait pensé qu'il serait capable de lui faire une chose pareille. Alors qu'il se retrouve seul dans la serre en compagnie des deux chats – McCartney est vraiment moins ingrat et con que son maître – il comprend qu'il a devant lui un bon moment à errer dans les couloirs à la recherche de la chambre de son ami. Il l'insulte sur le chemin de la cuisine où il croise la mère du gallois qui lui indique avec un air désolé la chambre du blond. Après s'être perdu quatre à cinq fois, il ouvre enfin la porte de son ami pour tomber sur quelque chose à laquelle il ne s'attendait pas. Le connaissant, il aurait pensé que Balthazar n'aurait dans sa chambre qu'une basse et un lit pour dormir – et non pas des montagnes de livres, de balais et d'instruments en tous genres.
— T'es un enculé bro, dit-il pour la forme. Ça fait presque trente minutes que tu t'es cassé, t'aurais pu venir me chercher. Il retourne à la contemplation de cette grotte aux trésors. Tu m'expliques pourquoi tu as autant de balais ? Je t'ai jamais vu en faire de ta vie, alors qu'on est en option vol.
electric bird.
Balthazar G. Owen
~ ID du thug
~ Age : 26 ~ Fonction : L1 Botanique - Bassiste des Green Brothers ~ Messages : 97
Un petit rire en entendant son bro entrer dans la chambre qui avait bien trente minutes de retard sur lui pour l’arrivée dans la chambre. Balthazar trouvait ça vraiment marrant et ne voyait pas le problème à rire un peu -après tout ce n’était pas comme si c’était lui qui l’avait invité ici. Au fond, ça ne lui déplaisait pas tant que ça de passer la dernière semaine de vacances avec son meilleur ami, mais c’était plus le fait qu’il découvre sa maison, sa famille et toutes ces choses dont le gallois ne parlait absolument jamais. « Tu veux une carte pour trouver les toilettes. » Un sourire franchement hilare tandis qu’il regardait son chat monter sur son lit. La surprise de son ami en voyant sa chambre était parfaitement compréhensive -surtout pour cette histoire de balais. Une collection qui tenait plus à coeur à ses parents qu’à lui, mais qu’il avait fini par trouver plutôt sympa sur son mur. Cependant, même si l’humanité toute entière pensait le contraire, Balthazar savait voler sur un balais et se débrouillait même pas si mal -certes loin d’un joueur de quidditch, mais assez pour avoir facilement la moyenne à ses ASPICs et cela même si Blueberry refuse. « Parce que j’aime pas le prof ? » Tout le monde devaient très certainement penser qu’il ne savait pas voler, qu’il trouvait cette matière stupide -ce qui n’était pas complètement faux, pourtant Balthazar possédait comme tous les enfants sorciers de son âge, un poster de son équipe de quidditch favorite juste à côté de sa -moins banale collection de balais.
McCartney se posa sur les genoux de son maître qui lui caressa entre les deux oreilles comme il avait l’habitude de la faire. Sur le lit, on pouvait trouver son habituelle basse, ainsi qu’une multitude de feuille et un crayon. Balthazar, pendant les vacances passait une bonne partie de son temps à composer et à jouer de la basse en compagnie de son plus grand fan, son chat. Un tableau qui pouvait paraître un peu triste, mais qui lui allait parfaitement. « Je te manquais à ce point pour que tu quittes ton Irlande ? » Une boutade habituelle, histoire de bien commencer l’année, leur dernière à Poudlard. Regarde autour de lui, comme s’il ne connaissait même pas l’endroit. « Écoute, y pas grand chose à faire ici. » Un ton un peu blasé, pour parler de son chez lui qu’il ne détestait pas tant que ça finalement.
— En même temps, c'est un prof. D'où on peut aimer un prof ? Surtout celui-là, il est casse-couille avec son Quidditch putain. Jude soupire en s'affalant sur le lit de son meilleur ami – beaucoup plus confortable que le sien au passage. Au fond de lui, la contemplation de cette chambre pleine de choses auxquelles il n'a jamais eu la prétention de rêver le rend un peu jaloux. Lui aussi aurait aimé avoir une collection de balais – mieux, de planches de surf. Mais ce n'était pas possible – son oncle et son père ont fait le maximum pour qu'il n'ait pas à travailler avant ses quatorze ans, il ne va pas se plaindre. En fait bro, je vais peut-être demander à m'occuper des équipes de cheerleading cette année. Vu que tout le monde est au courant maintenant, j'ai plus rien à perdre. Et puis comme ça, ils auront peut-être un niveau potable à la fin. Il regarde du coin de l'œil qui ne va peut-être pas prendre la nouvelle aussi sérieusement qu'elle peut l'être. Pour lui, même si cette discipline a des côtés un peu honteux, elle n'est en rien ridicule – ce n'est pas juste une bande des pouffiasses qui sautent avec des pompons.
Jude rigole – il ne sait pas trop pourquoi il a accepté de quitter l'Irlande et son travail un mois plus tôt que prévu. Il a envisagé en version officielle des faits de dire que son père le gavait. Ce n'est pas faux, l'aîné des Lynch s'est mis en tête depuis quelque temps que son unique fils devait lui apprendre à cuisiner. Chose impossible pour une personne qui pense que le repas le plus cool de ce siècle consiste en une assiette de pâte aux ketchup. Alors oui, il peut se servir de cette excuse pour expliquer sa présence ici même si c'est évident la perspective de voir son meilleur ami qui l'a poussé à accepter. Ça il ne lui dira jamais – ça ferait trop plaisir à Balthazar. Et puis, on ne peut pas vraiment parler de manque, ça bien que l'asiatique préfère passer son temps en compagnie du bassiste.
— T'as rêvé toi, dit-il sans grande motivation. Au final il trouve ça normal d'être en compagnie de son bro après les mois passés à Poudlard et les vacances qu'ils ont déjà passé ensemble. C'est pas grave. En vrai, je suis mort. Cette dernière semaine de boulot m'a tué alors un peu de repos, c'est de pas refus. Des fois, il aimerait avoir des vacances aussi calmes que celles de son meilleur ami bien qu'il s'ennuierait un peu trop rapidement – à moins qu'il puisse passer ses journées entières à surfer.
electric bird.
Balthazar G. Owen
~ ID du thug
~ Age : 26 ~ Fonction : L1 Botanique - Bassiste des Green Brothers ~ Messages : 97
Sujet: Re: Howl's moving castle { Balthazar Sam 7 Nov - 20:37
Man, you are one butt-load of sunshine,
let me tell you.
« Ouais, franchement on aurait dû choisir un autre matière, genre runes. » Il était évident que son meilleur ami n'aurait jamais pu atteindre la moyenne à cette matière, même en volant les sujets une semaine à l'avance. C'était d'ailleurs pour cette raison que le gallois avait choisi comme deuxième option, divination -qui semblait une matière assez simple pour l'asiatique et pour laquelle il était finalement plutôt doué. Autrement dit, Balthazar était condamné à suivre une année de plus les cours de cet imbécile et patibulaire professeur Bluberry. Le gallois s'étalait de plus en plus sur son lit, comme il avait parfaitement l'habitude de le faire. Tandis que son bro lui parlait de son futur projet, une histoire bien trop abstraite pour Balthazar. « Ouais, sûrement… Tout le monde s'en tape de leurs chorégraphies, non ? » Le blond ne critiquait absolument pas ce sport, mais ne comprenait vraiment pas à quoi cela pouvait servir lors d'un match de quidditch, surtout que les joueurs avaient légèrement autre chose à faire que regarder des midinettes en jupettes.
Le chat du bassiste s’installa dans le creux du dos de son maître, tandis que ce dernier reprenait sa dernière composition. Il n’était clairement pas l’hôte le plus accueillant du monde, mais il avait au moins le mérite d’offrir un peu de repos à son ami, qui pouvait faire comme chez lui, si l’envie lui en prenait. « Ici, tu peux te reposer autant que tu le souhaites, mais seulement quand ma mère en n’a pas décidé autrement. » La chambre de Balthazar avait beau se trouver à l’opposer de la cuisine, sa mère trouvait toujours un moyen de le faire descendre pour une raison x ou y, ce qui avait le don de l’agacer. « Au fait, j’ai fait une liste que l’on pourrait reprendre, avant de partir sur des compositions personnelles… Tu m’aides à en trouver d’autres ? » Balthazar Owen était certainement le membre du groupe le plus doué en musique, mais sa culture musicale ne dépassait que très rarement les années soixante-dix et il savait que Jude pourrait allonger la liste. « J’ai mis la chanson de The Breakfast Club, parce qu’elle est cool. » Il avait même répété la chanson toute la matinée avant l’arrivée de l’asiatique.
— Est-ce que j'ai une gueule à faire des runes ?, demande Jude sans réellement attendre de réponse. Bien sûr que non, il galère déjà à avoir du mal dans des matières bien plus simples – comme par exemple la défense contre les forces du mal – alors les runes seraient capables de lui faire faire des cauchemars pendant des semaines. Après, il avoue qu'il aurait également préféré éviter le cours de vol cette année. De sa part, ça peut paraître un peu ironique vu que c'est n'est une nouvelle pour personne qu'il adore le sport. Mais Jude a une vision bien particulière des choses et pratiquer l'activité magique dans le cadre d'un cours avec un prof assez chiant ne lui plaît pas spécialement. Au contraire du gallois, Blueberry ne fait pas partie de ses pires ennemies mais c'est tout comme. Mais non, le but c'est pas juste de se trémousser comme des pétasses sur le bas du terrain. Le cheerleading c'est une vraie discipline, c'est compliqué, il y a des codes et il faut bien s'entraîner. Mais après, ça devient vraiment cool. Jude a conscience que la pratique de cette activité anéantit quasiment toute sa virilité et il n'ira pas jusqu'à dire qu'il s'en fiche mais il apprend à vivre avec.
L'asiatique lance un regard à son meilleur qui semble s'adonner à son activité préférée – c'est-à-dire ne rien faire de vraiment productif. Bien sûr, il le connaît depuis assez longtemps pour savoir que c'est faux et que le gallois passe énormément à faire de la musique – et plus spécialement de la basse ce qui promet d'être un grand atout pour l'avenir des Green Brothers. D'ailleurs, c'est ce sujet qu'il finit par aborder rapidement, ce qui n'étonne pas tant que ça Jude. Quand son ami était venu passer quelques jours chez lui à Lahinch il avait bien remarqué qu'il était bien plus motivé que pouvait l'être Galaad. Alors il compte bien se sentir du soudain intérêt du blond pour être sûr que ce projet n'échoue pas lamentablement.
— Cool, t'étais motivé putain. Il regarde rapidement la liste écrite par Balthazar. Comme il s'en doutait, son meilleur ami est toujours bloqué dans les années soixante – soixante-dix dans les bons jours – et ça même après ces quatre mois de vacances. C'est pas mal, mais on pourrait rajouter des trucs plus récents peut-être. Genre, Nirvana c'est pas mal et je crois que Galaad aime bien. Smells like teen spirit est super cool et pas super compliqué pour un début. Et ensuite, je sais pas, faudra voir Galaad. Seamus m'a dit qu'il a débarqué chez eux, et que depuis il squatte l'appartement. Du coup, il sera à Pré-au-Lard cette année. C'est pas plus mal. Bien qu'ils n'aient pas fait énormément de répétitions et que leur nombre de concerts stagne toujours à zéro, Jude ne se voit pas remplacer l'ancien Serpentard par quelqu'un d'autre pour une raison aussi futile que la simplicité.
electric bird.
Balthazar G. Owen
~ ID du thug
~ Age : 26 ~ Fonction : L1 Botanique - Bassiste des Green Brothers ~ Messages : 97
Sujet: Re: Howl's moving castle { Balthazar Sam 14 Nov - 13:51
Man, you are one butt-load of sunshine,
let me tell you.
« Non, tu n’as pas une gueule à faire des runes. En fait, tu n’as même pas une gueule à savoir lire. » Un rapide sourire avant de se concentrer à nouveau sur ses feuilles de papiers éparpillées partout sur le matelas. Balthazar ne comptait pas changer ses petites habitudes sous prétexte que son meilleur ami passait quelques jours chez lui. En fond, on pouvait entendre une chanson de Jerry Lee Lewis qui s’évaporait du vieux tourne disque. Étrangement, bien que la décoration de sa chambre soit plutôt ancienne, une sorte d’ambiance chaleureuse s’en dégageait, comme une douceur d’autrefois. L'explication de Jude ne lui parlait absolument pas et il se contenta de hausser les épaules pour dire qu’il avait entendu, mais qu’il s’en fichait parfaitement -autrement dit, l’ami dont tout le monde rêve.
S'il se moquait bien de l'idée de cheerleading de l'irlandais, ce n'était absolument pas le cas du groupe qu'ils venaient plus ou moins de former. Balthazar n'avait sûrement pas été aussi motivé pour quelque chose depuis peut-être bien toujours et comptait bien s'y mettre à fond pour ne pas le regretter par la suite. « Nirvana ... Ok, c'est une bonne idée, tu en as d'autre ? » Le gallois était doué en musique, il n'avait malheureusement pas une connaissance illimité et possédait quelques lacunes en culture musicale post-soixante-dix. « Ouais. Honnêtement, va falloir s'entraîner deux fois plus si on veut pouvoir jouer quelque chose de convenable et ressembler à autre chose qu'un groupe d'amateur qui tapent sur des conserves. » S'ils voulaient un avis critique, ils étaient servi en ayant choisi Balthazar et le pire restait sûrement à venir. Soudain la mère de Balthazar les appela pour le repas et le gallois soupira légèrement. « Bon, va falloir descendre… On se rejoint en bas. » Sans même prendre la peine de ranger les feuilles, il transplana dans la cuisine, où ses parents se trouvaient déjà.
electric bird.
Jude J. Lynch
~ ID du thug
~ Age : 27 ~ Messages : 126
Sujet: Re: Howl's moving castle { Balthazar Sam 14 Nov - 23:14
This is the dawning of the rest of our lives
On holiday
— Va te faire foutre, bro, dit Jude sans grande conviction. Ce genre de blague n'ont plus rien d'inhabituel entre eux, et si au départ Jude se vexait vraiment, prétextant qu'il était un génie incompris, il préfère maintenant en rire. En fait, cette remarque de la part du gallois lui rappelle en partie pourquoi il est aujourd'hui son meilleur ami – parce qu'il est drôle et qu'ils peuvent rire de tout et n'importe quoi. Ça lui rappelle d'ailleurs cette lettre qu'il avait reçu une pour une occasion dont il est bien incapable de se rappeler maintenant. Le simple comme tes copies qui avait suivi la fausse déclaration d'amour l'avait fait mourir de rire, l'apogée de ce genre de blagues entre les deux Serpentards.
Ce que Jude aime le plus chez Balthazar, c'est que malgré ce que beaucoup peuvent penser, il ne juge pas tant que ça. Bien sûr, il aura quelques remarques parfois déplacées, mais dans le fond, ça ne sera pas un chieur à faire des remarques trop blessantes sur les autres – chose qui peut paraître rare quand on a déjà fait sept ans à Serpentard et qu'on s'embarque pour une huitième. L'horreur pour celui qui n'a qu'une seule envie, rentrer le monde adulte pour faire quelque chose de productif de sa vie.
— Ben écoute, je te proposerais bien qu'on fasse une reprise de ACϟDC, genre Back in Black elle est cool, mais je suis pas sûr que tu vas aimer. S'il ne doute pas que ça plairait beaucoup à Galaad de reprendre le groupe mythique, il ignore si son ami pourrait aimer quelque chose qui s'éloigne autant des Beatles et du rock des sixties – sans parler de la partie chant. Je te ferais écouter ça tout à l'heure, rajoute-t-il en entendant l'appel de la mère de Balthazar. Il est un peu étonné – il n'a pas l'habitude que quelqu'un prépare le repas à sa place pendant les vacances, c'est plutôt l'inverse vu qu'il tente de faire plaisir à son oncle et son père en les nourrissant correctement pendant ces quelques mois. Putain connard. Jude regarde la place où se tenait il y a quelques secondes son meilleur ami qui venait de transplaner avant de se rappeler qu'il pouvait faire pareil pour le rejoindre dans la cuisine.