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 Once Upon a Time | Charlie Brun


Automne M. Pilcher
Automne M. Pilcher


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MessageSujet: Once Upon a Time | Charlie Brun   Once Upon a Time | Charlie Brun Icon_minitimeSam 18 Juil - 14:47

Once upon a time
Si le Français est "tout yeux", l'Anglais est "tout oreilles".

La petite sonnette de la boutique chanta quand la jeune femme, habillé de son long manteau, poussa la vieille porte. Le bruit de la rue s'étouffa pour laisser place au silence paisible de la librairie. Cela faisait très longtemps qu'elle n'était pas venue ici et elle regrettait un peu ce fait. En effet, le magasin dégageait une atmosphère propre et très chaleureuse qui ferait rêver n'importe quel amateur de littérature. De plus, un détail qu'elle avait oublié depuis sa dernière visite, la boutique ressemblait grandement à celle de son oncle sur la côte francophone, dans laquelle elle avait pris goût à la lecture.

La lumière passait pas les vitres de la devanture, éclairant les rayons. On pouvait trouver de nombreux livres anciens, mais aussi de bien plus récents. Quelques sorciers, bien moins qu'en période de rentrée scolaire, déambulaient dans les allées à la recherche du dernier best-seller à la mode. La française, comme vous pouvez vous en douter n'était pas une grande fan de best-sellers, surtout depuis qu'on lui avait offert l'imbuvable Promenade avec les loups-garous du très célèbre Gilderoy Lockart.

La raison de sa venue dans une telle boutique concernait un tout autre genre de littérature, un vieux roman sur les légendes de Cornouaille, d'un certain Aldebert Grimford. La jeune femme avait l'habitude de lire de tout et c'était avec plaisir qu'elle aimait en apprendre plus sur le pays où elle a grandi. Puis c'était toujours très amusant de comparer les légendes moldus à celle des sorciers, enfin amusant pour ceux qui aimaient lire. Ce genre de livres n'étaient définitivement pas le plus prisé, si bien qu'ils étaient comme toujours rangés en fond de la librairie.

La jeune femme baladait ses yeux un peu partout dans la boutique à la recherche de merveille ou plus simplement de son ami Peeter. Elle aurait peut-être dû lui écrire avant de passer, mais elle avait été un peu prise de court et n'était même pas sûre d'avoir le temps de passer à la boutique. Au pire, elle le verra sûrement pendant le week-end pour une petite sortie au cinéma.

Automne cherchait paisiblement son livre dans un rayon qui semblait correspondre au genre, elle aimait beaucoup chercher d'elle-même, c'était un peu comme une chasse aux trésors. Parfois, alors qu'on cherchait quelque chose de précis, on avait le plaisir de tomber sur une merveilleuse découverte. Être dans une librairie était pour la jeune femme, un peu comme être un explorateur sur son bateau, à la recherche de nouvelles terres inconnues. Cependant, la jeune femme était tout de même venue pour une oeuvre en particulier, mais ne la trouvait absolument pas et cela peu importe le temps. Heureusement, ou malheureusement, elle entendit dans son dos la voix d'un vendeur venant lui donner un petit coup de pouce, une voix qui lui semblait vaguement familière, mais qu'elle ne replaçait absolument pas. Un demi-tour sur elle-même et on pouvait lire la surprise sur son visage. Charlie Daniel. L'homme qu'elle ne voulait justement pas croiser. Hippolyte était un menteur et il ne tardera pas à entendre parler du pays.
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Charlie N. Daniels
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MessageSujet: Re: Once Upon a Time | Charlie Brun   Once Upon a Time | Charlie Brun Icon_minitimeSam 18 Juil - 14:52

Autour de moi
les fous font la conversations
La proximité des livres l'apaise. Il se sent bien dans la boutique un peu trop sombre à cause des étagères. Il a l'impression d'être protégé par une sorte de force calme qui entourerait la librairie dans ces moments-là. Bien sûr, une fois la liste des fournitures pour l'année à Poudlard envoyée, ce n'est plus pareil. Les cris des adolescents heureux de revoir leurs amis disparus pendant l'été lui tournent la tête. Il revoit des images des criées remplies des grands ports irlandais avant de ressentir le besoin pressant de sortir, fumer une cigarette. L'image de Meredith ou John allant à la recherche de la commande des clients le touche, avec eux il peut supporter cette foule qui lui donne l'impression d'être si différent. Alors dans ces moments de calme, il se sent bien. La librairie redevient une sorte de sanctuaire sacré, il regarde les clients cherchés dans la pagaille des étagères ce livre qui les transportera dans un univers différent du leur – un univers de rêve qui n'appartient qu'à eux, ils y sont les rois intouchables.

Son regard se perd sur ses étagères, ses yeux s'arrêtent par moments sur des livres qu'il a adorés puis sur d'autres dont le titre orne parfois sur cette liste qu'il a toujours sur lui – cette liste un peu trop longue de bouquins trop variés. Il explique souvent – quand on le regarde surpris, cherchant à comprendre pourquoi il y a une telle différence entre les deux seuls métiers de sa vie – qu'il a choisi les plus beaux, ceux qui font voyager. Chacun à leurs manières, ils lui permettent de s'évader, d'échapper à la lourdeur de sa ville natale. Les rares moments où, une fois seul loin de ses amis, il ne regrette pas les bords de mer brumeux, c'est lorsqu'il se perd dans un de ces ouvrages passionnants.

Le dos de la cliente lui fait face – celle dont grincement de la porte d'entrée a annoncé l'arrivée – et inconsciemment, il recule d'un pas. Il reconnaît sans difficulté la silhouette de la bretonne. Message d'alerte, l'envie de faire demi-tour, de faire mine de s'occuper d'un autre client devient présente. Mais il n'y a personne et son besoin de satisfaire chaque client lui donnerait presque un peu de courage. Les vieilles peurs adolescentes s'y opposent, il se rappelle de ce besoin constant qu'il avait à Poudlard de l'éviter. Elle lui faisait peur Automne. Aujourd'hui, il se contente de penser qu'elle est dérangée. Une personne saine ne l'accuserait pas publiquement de crimes imaginaires. Elle ne développerait pas une telle haine envers lui par simple plaisir de blesser. C'est en partie ce qu'il pensait Charlie, que cette fille avait pour unique but de lui faire du mal. Maintenant, il ne cherche plus à comprendre, il a abandonné il y a des années en s'embarquant pour la première fois avec son oncle, oubliant les misères que cette fille lui a faites. Il s'est rendu compte qu'inconsciemment, ils s'évitent, arrivent à ne jamais se retrouver dans la même pièce ayant pourtant le même cercle d'amis. Il ignore si c'est mieux comme ça, mais lorsqu'il cherche à comprendre cette situation, sa conscience le rappelle à l'ordre.

— Bonjour Automne. Je suis désolé, Meredith et John sont en pause, mais si je peux t'aider n'hésite pas. Sa présence l'étonne. Il l'a rarement croisé chez Fleury & Bott, elle ne semble pas venir pendant qu'il travaille ou alors elle s'adresse directement à quelqu'un d'autres. Souvent, il l'a vu attendre qu'il ne s'occupe plus de la caisse pour venir payer. Tu cherches quelque chose en particulier peut-être ? Pitié, dis non.

En la regardant, il se surprend à regretter. Automne est ce genre de personne qu'il apprécie, ces gens ouverts avec qui les conversations insolites sont courantes. Et si Charlie pense fermement que chaque personne est intéressante, il sait que la française le serait beaucoup plus que certains pour lui. Elle a cette culture variée qu'il recherche depuis ses voyages. Elle aime l'art et la musique, lire et vivre simplement. Il s'étonne parfois du nombre d'informations banales qu'il possède sur elle. C'est normal, se dit-il comme pour se rassurer, il travaille avec l'un de ses meilleurs amis, connaît les autres. Il entend des brides et les retient. Il hait cette idée stupide, celle d'essayer de s'expliquer pour peut-être repartir sur un meilleur départ. Il n'a jamais aimé ce genre de situation – deux personnes qui refusent de se parler à cause d'années de rancœur – il les a toujours trouvés stupides, irréfléchies. Irraisonnées. Mais il manque de courage Charlie, il n'a pas la force de se jeter dans un combat déjà perdu. Automne est comme une tempête. Elle attire, elle fascine. Elle blesse.
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Automne M. Pilcher
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MessageSujet: Re: Once Upon a Time | Charlie Brun   Once Upon a Time | Charlie Brun Icon_minitimeSam 18 Juil - 14:53

Once upon a time
Si le Français est "tout yeux", l'Anglais est "tout oreilles".

Un sourcil légèrement levé qui notait sa surprise et un regard noir qui portait toute la rancoeur qu’elle avait accumulé pour cette personne. La raison paraissait tellement futile aujourd’hui, que la jeune femme n’osait même pas en discuter. Le croiser juste au moment où elle ne trouvait pas un livre était plus cocasse qu’amusant et la jeune femme hésitait entre l’ignorer ou lui demander un peu d’aide. Une petite voix dans sa tête qui ressemblait vaguement à celle de Hippolyte lui disait de laisser une chance à se vendeur qui avait sûrement grandi depuis leurs folles années. Automne n’aimait pas la méchanceté gratuite et décida de ne pas prendre la fuite, après tout c’était une adulte, elle ne pouvait plus se comporter ainsi. Enfin elle, elle pourrait parfaitement le faire, mais ce n’était pas très courtois et ses parents l’avaient au moins bien éduqué.

Le brun qui semblait avoir remarqué sa manie de l’éviter lui proposa néanmoins un coup de main. Elle voulait refuser et continuer à chercher toute seule plutôt qu’avoir à passer une minute de plus dans le rayon avec ce garçon, mais sur un coup de tête et surtout pour pouvoir dire à son meilleur amie qu’elle sait faire des efforts elle accepta.

« Eh bien, tu pourrais bien être utile… En fait je cherche un vieux roman d’Aldebert Grimford sur le pays de Cornouaille, mais je ne souviens pas vraiment du titre. » Eh bien, tu pourrais bien être utile… En fait je cherche un vieux roman d’Aldebert Grimford sur le pays de Cornouaille, mais je ne souviens pas vraiment du titre.

De toute manière, ce n’était pas le genre d’écrivain célèbre pour ses nombreuses oeuvres et qu’il suffisait simplement de trouver le rayon où il était classé. Si Automne était la propriétaire des lieux, elle changerait sûrement tout leur système de rangement, de toute manière la française rangeait toujours tout à sa manière. Pilcher pouvait se montrer très désagréable quand si quelqu’un s’amusait à déplacer des choses dans son appartement et avait la critique facile sur ceux des autres. Heureusement pour elle, elle savait au moins doser ses mots et rester plutôt courtoise.  « J’ai cherché dans tout ce rayon, mais j’avoue que je ne vois vraiment pas où il pourrait se cacher. »

La française se tenait à distance du vendeur, même si elle faisait un effort, elle ne le voyait toujours pas d’un bon oeil et comptait bien partir aussitôt ce livre trouvé. Histoire de ne pas avoir à le regarder plus de cinq minutes, elle détourna le regard pour se concentrer sur les étagères en faisant mine de chercher ce fameux livre. Ses lunettes de soleil qui servait à maintenir ses cheveux glissèrent en avant, ainsi que sa chevelure. « Fichues lunettes. » Son français avait la facheuse habitude de revenir quand quelque chose l’agaçait. Elle rattrapa ses lunettes afin de les ranger dans son sac. Ce petit accident avait au moins le mérite détendre un peu cet atmosphère.
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MessageSujet: Re: Once Upon a Time | Charlie Brun   Once Upon a Time | Charlie Brun Icon_minitimeSam 18 Juil - 14:56

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Le regard noir de la française le fait reculer d'un pas. Il est ridicule Charlie, il a parcouru le monde, navigué par des temps qui n'inspireraient même pas certains marins de longue date. Il est allé au delà de ses peurs un nombre incalculable de fois et a fini par ne plus les écouter. Mais il y a toujours le domaine maudit, celui dans lequel ses efforts restent vains. Être social, se faire bien voir d'une masse de personnes capables de le juger, de le blesser plus qu'il ne l'est – tout ça est au-delà de ses compétences. Dans ce genre de moment, il repense à son oncle – à cet homme qui a bouleversé sa vie, qui lui a permis de devenir quelqu'un de meilleur – et il se dit qu'il serait déçu. Son éducation lui semble un échec au final, il ressent toujours le besoin de fuir devant les ennuis. Et Automne en est un, comme toujours, à jamais. Ses années à Poudlard sont loin d'être les plus beaux souvenirs de sa vie, au contraire. Il n'a pas vraiment eu d'amis. Oswald est parti trop tôt, sa relation avec Aloysius était trop lunatique pour parler d'amitié. Il n'a connu que la solitude, parfois le mépris bien que rarement la haine. Et les cris d'Automne qui, sans raison, le tourmentaient pendant des heures. Trop de fois, il s'en est voulu, il a cherché à comprendre le fonctionnement de la française. Les échecs répétés ont brisé toujours un peu plus sa confiance en soi – cette chose dont il manquera sûrement toute sa vie.

— Contes et légendes insolites du pays de Cornouaille, par Aldebert Grimford. Il récite le nom du livre comme si celui-ci paraissait être une évidence. Pourtant c'est loin d'être le cas et il le sait Charlie, le nombre d'exemplaires livrés était bien trop bas, deux ou trois tout au plus, et il se rappelle avoir vendu le dernier la veille à une petite fille qui cherchait un cadeau à son grand-père. Le cadeau personnalisé sur un sujet parfois oublié, le conseil avisé d'un libraire passionné par ce genre d'histoire.

S'il avait su, il se serait peut-être abstenu – sûrement pas en fait – mais maintenant il craint pour la suite des événements. Il se revoit plus d'une dizaine d'années plus tôt, accusé de lui voler sa lecture. Pourtant ils ont grandi. Ils sont adultes, ces querelles enfantines n'ont plus lieu d'être. Une boule de stress finit par se créer dans sa gorge. Tu es ridicule Charlie, se dit-il à lui-même. Ce n'est qu'une cliente comme une autre, elle ne va pas se mettre à hurler sous prétexte qu'il n'y a pas le livre qu'elle souhaite. Les tentatives pour se rassurer restent vaines, et ça même s'il se répète qu'elle aurait commandé si elle l'avait vraiment voulu.

— Il devrait être exactement là. Sa main vient pointer le rayonnage à leur gauche, si près mais pourtant vide de l'œuvre recherchée. Je suis désolé Automne, mais on va plus l'avoir. Il est en rupture de stock, j'ai vendu le dernier exemplaire hier. Il a comme l'impression de lâcher une bombe. Une certaine impatience parcoure son corps, il veut savoir. Est-ce que tout ça est fini, est-ce que les différents passés sont enterrés à jamais ou doit-il se préparer à une série d'insultes. Il préfère annoncer la mauvaise nouvelle avant de ne plus pouvoir placer deux mots. Il la connaît la française mine de rien. Et j'ai bien peur qu'on ne l'ait plus avant un certain temps. J'avais vu pour le recommander, mais il a été très peu édité. Persuadé de jouer avec sa vie, il tente quand même d'esquisser un petit sourire gêné. C'est la base du bon vendeur à ce qu'on lui a dit, d'être aimable avec les clients. Tous les clients, et encore plus l'une des meilleures amies du patron.

Dans ce genre de situation, son regard ne quitterait pas le sol habituellement. Il n'aime pas voir les clients déçus ou mécontents, encore plus s'il s'agit d'une personne qu'il connaît et avec qui il a eu quelques différends. Mais pour une fois – la première peut-être – la situation est différente. C'est de sa faute, c'est parce qu'elle a parlé français et que sa passion pour les langues étrangères s'avère parfois plus forte que sa gêne. Il a toujours trouvé cette langue magnifique lors de ses voyages en Bretagne – et c'est sûrement pour cette raison qu'il aime autant l'accent de la photographe. Ses yeux montrent la fascination qu'il porte pour la bilingue à cet instant – juste sur ce point, le reste n'a pas d'importance. Il a toujours ce faible espoir d'apprendre un jour une langue, mais échoue misérablement à la première étape. Le choix, éternel indécis, incapable d'en préférer une à d'autres. Son vocabulaire enrichi grâce à ses voyages ne voit jamais venir la grammaire qui pourrait l'aider à faire des phrases complètes.
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Automne M. Pilcher
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MessageSujet: Re: Once Upon a Time | Charlie Brun   Once Upon a Time | Charlie Brun Icon_minitimeDim 19 Juil - 23:24

Once upon a time
Si le Français est "tout yeux", l'Anglais est "tout oreilles".

Le brun semblait parfaitement savoir de quel livre elle parlait, une qualité de plus en plus rare chez les libraires que la française bien que réfractaire à l'anglais, savait apprécier à sa juste valeur. S'il pouvait l'aider, c'était peut-être la preuve que les gens pouvaient changer, qu'ils pouvaient grandir et que la page pouvait se tourner. Aussi bornée que pouvait être l'ancienne Gryffondor, elle savait accepter ses erreurs et était parfaitement prête à enterrer la hache de guerre. Si Hippolyte était là, il serait sûrement très fier d'elle, heureux de voir qu'elle ne lui jette pas un livre en plein visage juste par principe, comme quand ils étaient enfant. Automne n'était pas une personne violente, ni même méchante, mais elle était la plupart du temps totalement imprévisible et savait se faire détester assez rapidement. Si elle ne portait pas le brun dans son coeur, elle se doutait que c'était certainement réciproque et finalement c'était peut-être plus simple ainsi.

Le libraire promène ses mains le long des étagères à la recherche de fameux livres, tandis qu'Automne s'écarta légèrement laissant place au professionnel.  Un léger silence s'installe, le genre de silence lourd de sens. La photographe n'avait absolument rien à lui raconter et jugeait parfaitement inutile de faire la conversation. Il était devenu libraire, elle était devenue photographe, pas besoin d'en savoir plus. Les minutes semblaient s'écouler bien moins vite que d'habitude et une certaine gêne s'installa. La française plongea ses mains dans les grandes poches de son long manteau et soupira légèrement. C'est la dernière fois que j'écoute Hippolyte. Ce fut le brun qui brisa le silence d'une voix toujours aussi calme et posée.

Pas de livre. Un temps normal, la jeune femme aurait simplement remercié le libraire pour le temps qu'il lui avait accordé avant de prendre la porte à la recherche d'une autre librairie, mais cette fois, dans la charmante librairie de Fleury&Bott elle se contenta d'un rictus et d'un petit rire nerveux. « Comme par hasard ! » Son français revenait à la charge comme un vieux fantôme. Tout ce qu'elle avait pu penser en bien du vendeur venait de s'écrouler, pour laisser place à la bonne vieille rancoeur. Charlie se payait de sa tête, elle en était désormais persuadée. « Tu te fiches de moi ? Tu crois que j'ai que ça à faire de mes journées ? Il serait temps de grandir un peu, je comprends mieux pourquoi Alice refuse de te voir. » C'était méchant. C'était gratuit. Et surtout définitivement pas la Automne que l'on pouvait connaître.



L'agacement s'entendait facilement dans sa voix, si bien que son accent anglais devenait soudainement plus que déplorable. Elle avait envie de lui lancer un livre au visage, de tout raconter à Hippolyte et enfinenfin de quitter cette boutique. Seulement Automne avait sûrement trop de caractère pour son propre bien et ne pouvait pas se contenter de partir sans en rajouter une couche. « J'étais prête à tout oublier, à accepter mes erreurs, mais la c'est vraiment trop pour moi. » Ses yeux plongés dans ceux de l'anglais semblaient le fusiller, puis sans tarder elle le bouscula légèrement et se dirigea en direction de la sortie. « Je ne te souhaite pas le bonsoir. » On ne pouvait pas vraiment dire que la française faisait preuve de maturité, mais elle avait d'après elle, toutes les raisons de le détester. En tout cas, Hippolyte Nemours entendrait parler du pays ce soir.
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MessageSujet: Re: Once Upon a Time | Charlie Brun   Once Upon a Time | Charlie Brun Icon_minitimeLun 27 Juil - 5:15

Autour de moi
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Les accusations de la française ne l'étonnent pas. Il s'y est attendu Charlie, il n'est pas stupide. Toujours prévoir le pire  des scénarios quand il est compagnie d'Automne Pilcher, une vieille habitude prise à Poudlard qui a  eu raison de ne pas le quitter. Cette fille est bizarre, complètement paranoïaque. Il ne la comprend pas, persuadé au fond de lui de ne pas avoir la tête du méchant vicieux passant sa vie à chercher des moyens de nuire aux autres. Aujourd'hui, il comprend qu'il pourrait intimider, le corps entier recouvert de tatouages aux couleurs variés, mais cette guerre ridicule date d'une époque où son épiderme n'était que monochrome. Il est prêt Charlie, à subir toutes les remarques désobligeantes qu'elle a pour lui, à assumer les regards méchants et plein de haine. Il se raccroche sans cesse à l'idée qu'elle n'est qu'une cliente parmi d'autres, une plus difficile que les autres peut-être. Le fait qu'elle soit proche de Peeter ne le terrorise plus depuis quelque temps, il sait que ce n'est pas ça qui lui fera perdre son emploi, au contraire. Il se dit que son patron connaît le caractère difficile de son amie, une bonne chose pour tous les vendeurs de la boutique.

L'évocation de sa sœur dans la dispute lui broie le cœur. Il revoit l'image de sa cadette à l'enterrement de leur oncle, partant sans qu'il ne trouve la force de la rattraper. Jamais il n'aurait imaginé qu'un cet au revoir durerait si longtemps. Sa relation avec Alice est conflictuelle depuis des années, mais trois ans paraît trop long au grand frère qui meurt chaque jour d'inquiétude en s'interrogeant sur l'avenir de sa petite sœur. Et alors, il se rappelle soudainement des données oubliées, peut-être pour arrêter de souffrir plus que nécessaire. Cette fille devant lui, elle le remplace. Elle vole son rôle avec une facilité malsaine, une grande sœur pour sa Alice, une personne à qui sa cadette peut se confier pendant que lui se meurt de l'absence de la moindre lettre.

— Laisse Alice en dehors de ça. La relation que j'ai avec ma sœur ne te regarde pas. Il s'étonne lui-même parfois, il est capable de beaucoup à certains moments. Alice reste le mot déclencheur, celui capable de le faire sortir du plus grand des mutismes, un shoot d'adrénaline pure envoyé en plein cœur. La vérité le blesse Charlie, si bien qu'il refuse de se l'avouer. Il est jaloux, lui le faux calme qui ne ressent jamais ce genre de sentiment habituellement. Jaloux d'Automne qui a les grâces de sa sœur alors que lui attend patiemment le jour où elle acceptera de revenir vers lui. Et tu crois quoi ? Que moi, j'ai que ça à faire de journées ? Je travaille Automne, je vois pas pourquoi je m'amuserais à faire de mauvaises blagues au clients. Et oh, au cas où tu ne serais pas au courant, le monde ne tourne pas autour de toi alors arrête de croire que je m'amuse à planifier tout ça pour t'emmerder depuis Poudlard.

L'erreur est commise et il la regrette déjà. Sa voix est calme, trop calme, même lorsqu'il déballe à la française ce qu'il a sur le cœur depuis des années. Son regard fixé sur elle alors qu'elle le bouscule. Il regrette. Il sait que ce n'est pas une solution de s'en prendre à Automne, qu'il aurait dû la laisser partir sans faire de vagues au lieu de nourrir le différent qui les oppose. Il regrette. Quelques minutes avant, il espérait voir cette dispute prendre fin, aidé par les années passées. L'échec total, souligné par la remarque qui lui prouve une nouvelle fois qu'il a tout gâché. Tout aurait pu s'arranger, il aurait arrêté de craindre une simple cliente. Ils auraient peut-être pu discuter à l'occasion, pas à chaque fois mais quand la photographe serait d'extrêmement bonne humeur. Mais à la place, il n'y a que de la haine, et il n'y peut rien rien. Pourtant il essaye, une dernière fois. Il n'a plus rien à perdre Charlie, elle n'est déjà pas son amie – elle ne le sera sûrement jamais. Sa main attrape celle de la française, l'empêchant de partir trop vite.

— Écoute, comme je te l'ai dit, on n'a plus ce livre en rayon. Par contre, si tu veux, je peux te passer mon exemplaire. Je l'ai terminé ce matin, alors il doit être à la caisse. Son regard ne quitte pas le visage de la française, comme pour la sonder, pour tenter de deviner ce qu'elle pense. Il sent qu'elle va dire non, sans lui laisser le temps d'argumenter. Elle sortira sûrement de la boutique, mais il aura essayé. Il n'aura plus rien à se reprocher. Alors, ça te va ?
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Automne M. Pilcher
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MessageSujet: Re: Once Upon a Time | Charlie Brun   Once Upon a Time | Charlie Brun Icon_minitimeMar 28 Juil - 19:45

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Alice. Un prénom qui faisait l'effet d'une bombe et il n'en fallait pas moi à l'anglais pour démarrer et balancer ses quatre vérités à la française. Une vérité qu'elle refusait d'entendre, parce qu'elle faisait bien trop mal. Automne refusait de penser qu'elle était la méchante dans l'histoire, qu'elle s'était acharnée sur un parfait innocent et qu'elle avait été une parfaite petite peste. Déjà, elle regrettait d'avoir abordé le sujet d'Alice, parce que c'était totalement hors-sujet et que c'était juste fait pour être méchant. Elle même ne se reconnaissait plus et elle était plutôt contente qu'aucun de ses amis ne l'ai entendu dire une chose pareille. Refusant ses tords et se confortant dans son orgueil, la française avait aisément choisi la facilité, pour ainsi dire, la fuite. Seulement, alors qu'elle lui tournait déjà les talons, une main étrangement chaude saisie la sienne sans prévenir. Un contact plus qu'inattendu, entre deux êtres qui avaient peines à s'encadrer. Automne se retourna, plongea son regard dans celui de l'anglais, un regard étonné, l'instant dura quelques secondes, avant qu'elle ne retire sa main brusquement. « Ne me touche pas, je n'ai aucune envie de te parler. »

Pourtant, elle restait là, la main posée sur la hanche comme toutes ses filles qu'elle détestait, foudroyant d'un regard glacial le jeune homme. Elle ferait presque peur ainsi, même Hippolyte réfléchirait à deux fois avant de lui parler si elle le regardait ainsi. Pourtant, le vendeur prenait la parole, avec cette voix toujours aussi parfaitement calme et apaisante. Le visage de la française se décrispa au fur et à mesure que le vendeur lui parlait, se sentait soudainement idiote. Elle l'avait si souvent descendu, qu'elle avait fini par réellement croire que c'était une mauvaise personne, pourtant il venait de lui proposer son exemplaire comme le ferait toute bonne personne possédant un brin d'altruisme. Son regard toujours plongé dans le sien et l'esprit pourtant très loin, à la recherche de réponses. A ce moment précis, elle aimerait pouvoir parler à ses meilleurs amis et leurs demandés sincèrement si elle était allée trop loin, sachant déjà ce que l'un répondrait.

Hippolyte lui avait toujours dit qu'elle exagérait, qu'il n'était pas si mauvais et qu'elle pourrait au moins lui accorder le bénéfice du doute, comme une personne mature le ferait. L'espace d'un instant, elle ressent une sorte de honte en elle, comme si elle était un monstre, puis elle se raccrocha à cet orgueil qui rendait tout bien plus simple, qui rendait tout moins douloureux. Si la voix d'Hippolyte n'était pas en train de lui supplier de rester, elle serait déjà partie. Elle leva les yeux au ciel. « Pourquoi tu ferais ça ? Pour me faire passer pour la méchante ? Pour te faire bonne conscience ? Sérieusement, qu'est-ce que cela pourrait t'apporter ? » En temps normal, si une personne lui parlait de la même manière, elle la considérerait comme une odieuse personne et Charlie avait toutes les raisons de penser qu'elle en était une.
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MessageSujet: Re: Once Upon a Time | Charlie Brun   Once Upon a Time | Charlie Brun Icon_minitimeMer 29 Juil - 20:39

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Il n'en peut plus des accusations de la française, des regards méchants et de cette manie qu'elle a de vouloir le faire passer pour le méchant de l'histoire. Pour lui, il n'y en a pas. Il pourrait très bien dire que c'est Automne pourtant – elle dont les mots lui font parfois si mal – mais il n'en voit pas l'intérêt. Mis à part une possible paranoïa et un goût prononcé pour les disputes théâtrales, il refuse de croire qu'elle puisse être réellement mauvaise. L'argument qui lui vient le plus souvent en tête est qu'elle est l'amie de Peeter, et donc qu'elle doit avoir une part de gentillesse cachée en elle. Peut-être ne laisse-t-elle ressortir qu'en compagnie de ses amis – il l'ignore. Alors qu'Automne se fait brusque et vexante – une fois de plus – il ne peut s'empêcher de soupirer. Il le sait pourtant qu'il aurait dû abandonner. Il ne lui doit rien, elle n'est qu'une cliente insatisfaite pour une raison stupide. Il essaye toujours, peut-être comme pour dire merci. Il a beau la haïr d'être si proche de sa sœur, il préfère que ça soit elle plutôt qu'une bande de mangemorts. Quitte à ne pas avoir son mot à dire, autant accepter sans trop crier ce qu'il y a de moins pire.

Pourquoi ? La question l'étonne, son absence de réponse encore plus. Il n'a pas à se justifier de vouloir faire preuve de gentillesse Charlie, il en serait bien capable. Ce genre de réaction n'est pas normal, pense-t-il en regardant attentivement les réactions de la française.

— Pourquoi j'aurais besoin de raisons ? J'ai rien à te prouver. Il faut qu'elle arrête, il faut qu'elle se rende enfin compte qu'elle ne compte pas pour lui. Elle n'est qu'une étrangère, une des personnes a fait de sa vie à Poudlard une période peu agréable. Et maintenant qu'il a réussi à parvenir à l'âge adulte, il ne se focalise plus sur ce genre de détails Charlie, il apprend juste à vivre avec. Ce livre est juste génial. Si tu n'étais pas venu ici spécialement pour l'acheter et qu'il en restait, je te l'aurais même conseillé si tu m'avais dit chercher un ouvrage sur ce sujet. Et tu sais pourquoi ? Parce que c'est mon travail, tout simplement. Il soupire. L'envie de prendre sa pause pour fumer une cigarette se fait de plus en plus présente. Dès qu'il en a fini avec elle, il s'occupe rapidement des quelques clients qui traînent – et qu'il espère plus compréhensifs que la photographe – et il file se cacher dans la ruelle adjacente quelques minutes. Je sais que- Il ne devrait pas terminer cette phrase, il le sait. Vu sa chance, il risque encore de vexer la française qui partira définitivement sans livre, avec la promesse de tout raconter à sa sœur. Il ne manquerait plus que ça, qu'Alice apprenne que son frère torture ses amis. L'horreur, le malentendu qui n'arrangera pas les choses. Je sais que tu n'es pas si odieuse que tu en donnes l'air. Enfin, j'espère pour toi. J'essaye juste d'être arrangeant, alors accepte que je te prête ce livre. Tu n'as rien à perdre non ?
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Automne M. Pilcher
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MessageSujet: Re: Once Upon a Time | Charlie Brun   Once Upon a Time | Charlie Brun Icon_minitimeJeu 30 Juil - 18:53

Once upon a time
Si le Français est "tout yeux", l'Anglais est "tout oreilles".


La simplicité d’une telle réponse la déboussolait un peu la française qui ne s’y attendait vraiment pas. Le Charlie qu’elle connaissait, enfin celui qu’elle pensait connaître se serait amusé à la tourmenter, l’aurait regardé quitter la librairie avant de replacer le fameux livre dans l’étagère. Automne exagérait, ce cachait derrière un scénario bien trop théâtrale pour être réaliste et au fond d’elle, elle le savait. Une sorte de honte l’envahissait tandis que l’anglais se montrait plus que cordial à son égard, chose qu’elle n’aurait bien évidement pas fait à sa place. Il faisait simplement son travail, comme elle faisait le sien, s'accommodant du bon comme du mauvais. Elle faisait une bien piètre cliente et elle pouvait déjà entendre les moqueries d’Hippolyte. « Si tu le dis. » Quatre petits mots en français que le vendeur ne comprendra sûrement pas avant de pousser un soupire qui en disait long.

Les traits de son visage s'adoucissaient légèrement, tandis que l'anglais reprenait la parole. Elle était loin d'avoir l'air amicale, mais elle donnait moins l'impression de vouloir l'anéantir. Sans le savoir, la française partageait l'envie de fumer du brun, une bonne bouffé histoire de décompresser, d'évacuer toute cette histoire. C'était fatiguant de se chamailler et de jouer la comédie. L'anglais ne lâchait pas l'affaire, toujours prêt à prêter son exemplaire, malgré le fait qu'elle pouvait réellement être désagréable et qu'elle méritait très certainement de ce le recevoir en pleine face. « Je ne suis pas odieuse et pour te le prouver, je vais accepter. » Si son meilleur ami voyait cette scène, il serait sûrement en train de pleurer de rire en la voyant si vexée, en voyant que le brun avait réussi l'impossible, faire changer d'avis la bornée de française.

« Comme ça, personne ne pourra dire que je suis têtue, odieuse ou même orgueilleuse. » Si Automne avait voulu, elle aurait très certainement pu devenir la reine des abeilles dans ses belles années à Poudlard et faire de la vie des autres un enfer, mais heureusement la française n'était pas ce genre de fille et vivait bien loin de ce de popularité éphémère, préférant de loin avoir de bons amis. Le vendeur finit par lui donner ce fameux livre, un ouvrage pas plus grand qu'un livre de poche, mais qui renfermait sûrement bien plus. « Merci. » Sans même prendre peine de lui souhaiter une bonne journée, elle quitte la librairie, replaça ses lunettes de soleil et attrapa son téléphone qui traînait au fond de son sac. Elle avait envie de parler, de critiquer et quoi de mieux pour cela qu'une soirée glace avec sa chère Alice. Un dernier coup d'oeil au livre avant de le glisser dans son sac. J'espère que tu en vaux vraiment la peine.
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Charlie N. Daniels
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MessageSujet: Re: Once Upon a Time | Charlie Brun   Once Upon a Time | Charlie Brun Icon_minitimeVen 31 Juil - 1:18

Autour de moi
les fous font la conversations
Il n'en revient presque pas Charlie. Il n'y croyait plus, il la voyait déjà partir énervée, promettant de ne jamais revenir dans la librairie et de faire de sa vie un cauchemar. Dans un de ses hypothétiques scénarios, elle arrivait même à le baffer tellement sa paranoïa mêlée à la colère l'avait remonté contre lui. Alors s'en sortir finalement sans trop de cris qui auraient inquiété les autres clients – qui les auraient peut-être même fait fuir – c'est inespéré. Automne n'est peut-être si folle que ça, se dit-il finalement, ou alors elle s'est simplement calmée pour ne pas faire un scandale dans un lieu où les gens pourraient la reconnaître. Il se rend compte qu'il ne sait pas grand-chose sur la française finalement, mais il doute quand même qu'elle soit du genre à faire un cas des opinions des autres. Du moins il espère. Déjà que cette brève entrevue l'a fait descendre dans son estime – elle n'était pas bien haute, mais le goût pour la culture qui émane d'elle lui avait quand même fait gagner quelques points – il n'aurait pas envie qu'elle retombe à zéro comme à Poudlard.

Il se dirige vers la caisse pour prendre le livre qui se trouvait dans un des tiroirs. Il est plutôt heureux de l'avoir fini quelques heures plus tôt finalement, il se dit que cette simple matinée un peu vide de clients lui aura peut-être permis de faire quelque chose d'utile. Il n'aurait pas pu le passer à Automne sinon, et les choses ne seraient pas fini aussi bien. Enfin, si on peut aller jusqu'à considérer la situation comme correcte. La photographe est toujours aussi odieuse, malgré ses efforts pour démontrer le contraire. Il hésite Charlie, il aimerait bien lui expliquer que ce n'est pas de cette façon qu'elle lui montrera le contraire, que cette façon de faire est une preuve supplémentaire. Il choisit de se taire. Quelques minutes encore, et la jeune fille quittera la boutique, son ouvrage en main. Il ne le reverra sûrement jamais – il se doute qu'elle lui rendra par le biais de Peeter, ou qu'elle le déposera un jour où il ne travaillera pas.

Tiens. Par contre, j'ai oublié de te préciser qu'il est annoté. Je l'ai complété avec des notes que j'ai prises il y a quelques années pendant un voyage. Elles posent une base un mec historique. Enfin, ne les lis pas, c'est tout. Il lui donne finalement le livre, heureux de pouvoir enfin se débarrasser d'une cliente gênante. De rien, au revoir. Mais bien sûr, elle ne prend pas la peine d'être poli. À quoi ça servirait de toute façon, vu comment elle lui a parlé quelques minutes plus tôt. Charlie soupire, demande aux clients s'ils ont besoin d'aide avant de sortir par la porte qui donne sur le Chemin de Traverse. Automne n'est plus là – heureusement – et il peut enfin s'allumer sa cigarette, libération.
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