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 Confessions sur l'oreiller { Automne


Hippolyte A. Nemours
Hippolyte A. Nemours


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MessageSujet: Confessions sur l'oreiller { Automne   Confessions sur l'oreiller { Automne Icon_minitimeDim 16 Aoû - 0:18

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— Automne, tu pourrais éviter de te jeter sur moi quand je lis. Il soupire, refermant l'épais livre de Nikolaï Gogol qu'il pose sur la table de chevet. Les Âmes mortes attendront un jour de plus. Il a beau se plaindre Hippolyte, il ne pense pas un seul instant ce qu'il dit. La présence de sa meilleure amie lui fait un bien fou, et ça bien qu'elle soit à peine arrivée. Il l'attendait comme jamais, et ça depuis la réponse rapide qu'il lui a écrite dans l'après-midi, la promesse d'une place dans son lit pour la soirée, et d'une oreille attentive pour ses problèmes. Il lui lance à la figure un cousin – le sien, celle spécialement dans ce lit pour la Française et ça malgré son utilisation relative – un acte qui pourrait être vu comme une invitation à venir se coucher bien qu'elle n'en ait pas besoin. Elle est dans son deuxième lit après tout.

Il regarde la française avec un air déprimé. Comme souvent, le dandy anglais a cette expression qui trahit chez lui une grande inquiétude. Mais il n'a pas besoin de parler, pas besoin de lui expliquer les raisons de cet état peu envieux. Automne sait – elle sait toujours tout – et malgré ses remarques parfois moqueuses, elle trouve toujours le moyen de le rassurer. Comme quelques heures plus tôt. La possibilité que les gens ne croient pas ce torchon qu'est le Sorcière Hebdo lui a enlevé un poids. Lui qui a toujours eu du mal à afficher fièrement son homosexualité – et quelles galères ça a produit parfois – se retrouve exposé comme un vulgaire personnage de film dans les pages colorés d'une merde sans nom. Alors elle peut paraître logique, cette gêne qui ne le quitte plus depuis la lettre qu'il a envoyée à Dimitri – à son petit copain comme lui rappelle trop souvent sa meilleure amie. Il aimerait être plus à l'aise, ne pas donner l'impression d'être un adolescent face à une de ses premières relations sérieuses à vingt-six ans.

— Je t'ai écouté. Je lui ai envoyé une lettre, lâche-il soudainement alors qu'il retire de son nez les lunettes qu'il ne met que pour lire. Sa tête s'enfonce dans le cousin senteur lavande – il aime cette odeur, elle éloigne les puces. J'espère vraiment que tu avais raison. Il pousse un nouveau soupir, doutant des bons conseils de la Française, une fois de plus. Automne n'est pas la personne la plus adaptée pour ce genre de problème. Même si ses relations sont plus nombreuses que les siennes, elle accumule à ses côtés un nombre impression d'années de célibat. Surtout que je risque de me taper les moqueries de Kendra pour le restant de ma vie à ce rythme. Savoir sa collègue coincée dans la même pièce que son copain ne le rassure pas du tout, encore plus depuis qu'il sait que ce n'est pas un pur hasard. Il jette un regard de chien battu à son amie.
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Automne M. Pilcher
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MessageSujet: Re: Confessions sur l'oreiller { Automne   Confessions sur l'oreiller { Automne Icon_minitimeDim 16 Aoû - 3:22

Ah la la quelle vie qu'cette vie.
Ah la la quelle vie qu'on vit là.


En moins de temps qu'il en fallait pour dire Quidditch, la française avait déjà retirée sa veste, ses chaussures et traversait déjà l'appartement de son meilleur ami comme si c'était le sien. D'un pas léger elle entra dans la petite chambre, avant de se jeter de manière bien moins légère sur le jeune homme qui était tranquillement en train de lire. Ce dernier ronchonna plus pour la forme qu'autre chose, surtout que ce n'était pas comme s'il n'avait pas l'habitude de ce genre de proximité. Automne dormait presque aussi souvent dans ce lit que dans le sien et ne ressentait plus aucune gêne à prendre toute la place. Elle ignora l'oreiller que le journaliste lui lança en pleine face, préférant largement reposer sa tête sur le torse de son ami. Bien plus confortable comme elle dirait. « Un écrivain russe ? Tu ne peux plus t'en passer dis donc. » Un sourire espiègle, tandis que son menton était délicatement posé sur son ami. Le parfait tableau du joli petit couple et pourtant il n'y avait rien d'autre qu'une profonde et belle amitié entre ces deux-là.

Automne avait toujours aimé se moquer gentiment de son ami, surtout au sujet de ses amours, mais ce soir, elle fera un effort, parce qu'elle se doutait parfaitement du malaise dans lequel se trouvait le blond. « Hippolyte, j'ai toujours raison, tu devrais le savoir maintenant. » La française se tenait désormais allongée de tout son long, sincèrement blottie dans les bras de son ami. « Je pense qu'une lettre fait toujours plaisir. » Un sourire de soutien en direction de son ami avant de remettre ses cheveux en arrière. Objectivement, Automne ne comprenait pas vraiment pourquoi son ami était retombé sous les charmes du russe et même si elle doutait de la sincérité des sentiments de ce dernier pour son ami, elle se devait de soutenir Hippolyte. Même si elle adorait se moquer de lui, elle sera toujours là pour lui et si jamais cette histoire devait mal finir, elle sera là pour les serrer dans ses bras comme ils l'avaient toujours fait l'un pour l'autre.

Les inquiétudes de son ami, elle les comprenait parfaitement. La photographe aurait détesté se retrouver à la une du sorcière hebdo et encore moins voir sa vie privée exposée ainsi au monde, mais il était temps de rassurer son ami. Elle se rapprocha son visage, histoire e pouvoir le regarder dans les yeux quand elle lui parlait. « Kendra ne se moquera pas de toi, ce n'est pas son genre. » Elle connaissait suffisamment sa meilleure amie pour savoir qu'elle ne lui fera pas ce genre d'affront et surtout pas dans les jours qui viennent. « Puis au pire, tu t'en fiches non ? C'est ta vie, pas celle des autres. » La française était typiquement le genre de personne qui ne se souciait aucunement de l'avis des gens et même si ce comportement lui avait parfois porté préjudice, elle s'en portait plutôt bien. Si Hippolyte aimait Dimitri, alors il en sera ainsi et celui qui dira le contraire aura affaire à elle.
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Hippolyte A. Nemours
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MessageSujet: Re: Confessions sur l'oreiller { Automne   Confessions sur l'oreiller { Automne Icon_minitimeDim 16 Aoû - 23:58

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Tout lui a toujours semblé naturel avec Automne, que ce soit cette proximité soi-disant malsaine – un adjectif utilisé à tort, sous prétexte qu'elle aime se servir de lui comme d'un oreiller, ou cette absence d'ambiguité qui ne les empêche pas de se comporter comme un vieux couple. Les gens rigolent, la plupart pensent qu'ils sont ensemble. Pensaient. L'article du Sorcière Hebdo est une atteinte de à sa stabilité, et au lieu de s'en réjouir – c'est pour ça que tu es sortie avec Dimitri, se rappelle-t-il – il est énervé. Il aime choisir les changements, pouvoir les contrôler. Il a l'impression de ne plus être maître de rien, et c'est sûrement le cas. Il soupire. Ce sont les conséquences quand on sort avec un homme politique de ce genre – élu pour la quatrième fois sourire de l'année, maintenant il comprend plus que parfaitement ce titre et s'il pouvait, il lui attribuerait à perpétuité. Le sourire de Dimitri est une tempête à lui seul, capable de faire faire au gens les pires conneries du monde. Il l'aime pour ça – le sourire, pas le garçon.

— Mais arrête, dit-il en prenant un air vexé pas du tout crédible. Tu sais très bien que j'aimais la littérature russe avant de sortir avec Dimitri. Le dernier roman de Gogol n'est de toute façon pas le livre qui lui ferait le plus pener à son petit-ami et ça malgré son amour pour le style de l'auteur. Oui, c'est ce qu'il a dit. Il regarde sa meilleure amie avec un sourire gêné. Parce que je t'ai pas dit mais- Il attrape un bout de papier plié qui traine sur sa table de nuit, juste à côté du son réveil. Il m'a répondu, rajoute-t-il en lui passant la lettre pour qu'elle la lise. Il rougit presque alors que la Française lit les mots écrits par le russe. Il n'a pas besoin de la revoir pour ça – ce n'est pas comme s'il l'avait lu au moins cinq ans dans les minutes qui ont suivi sa réception. Le titre lui a suivi pour risquer la crise cardiaque – quelle idée aussi, d'écrire ce genre de choses. Tu crois qu'il a raison ? Que je stresse vraiment pour rien ? Il connaît déjà la réponse de son amie, la même qu'elle lui répond toujours à cette question, et ça depuis des années, et ça peu importe la situation. Et oh mon dieu Automne, il a dit que j'avais du charme.

Il soupire alors que son amie lui rappelle qu'il devrait arrêter de se focaliser sur l'avis des autres. Pour un journaliste, c'est un peu paradoxal mais c'est son côté anglais, comme il dit souvent pour se défendre – stressé, inquiet pour un rien et complètement incapable de prendre certaines choses au second degré.

— C'est vrai mais tu me connais. Il y a une tonne de choses qui chamboulent son quotidien actuellement, et même s'il l'a au départ voulu, il se demande s'il a fait les bons choix. Dimitri Pavel Bolgarov n'est pas le meilleur copain du monde, il en a conscience. Il y a de nombreuses rumeurs au sujet du russe, mais le journaliste s'interdit d'écouter – ou pire, de croire – les informations délivrées par des médias inférieurs. En fait, tu devais pas me parler d'un truc important ?, dit-il en jouant avec les cheveux d'Automne – il les a toujours trouvés doux. Il se demande ce que ça peut être, si c'est une nouvelle qui va révolutionner leur quotidien ou non – comme l'acquisition d'un nouveau meuble. Il n'a rien vu venir, sûrement trop pris par le stress de se savoir actuellement en couple.
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Automne M. Pilcher
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MessageSujet: Re: Confessions sur l'oreiller { Automne   Confessions sur l'oreiller { Automne Icon_minitimeMar 18 Aoû - 0:00

Ah la la quelle vie qu'cette vie.
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« Ce qu'il a dit ? » Un léger étonnement avant de sourire d'un air malicieux. Savoir que le russe répondait à son ami la rendait le plus naturellement du monde heureuse pour son ami, elle qui avait peur que ce dernier ce moque cordialement du blond. Automne connaissait suffisamment l'anglais pour savoir qu'il était comme une adolescente et que si jamais Dimitri se montrait méchant avec lui, il aurait plus que du mal à le gérer Quand Hippolyte attrapa la lettre qui trainait sur la table de chevet, elle se releva légèrement avant de se mettre sur le dos en laissant soigneusement sa tête sur son ami. Ses yeux se promenaient sur le papier et un sourire digne d'une gamine de quatorze ans se dessina sur son visage. « Je ne le voyais pas vraiment comme ça ... Mais c'est du coup, maintenant tu sais que tu es officiellement en couple avec Dimitre Pavel Bolgarov. » Elle posa la lettre sur le matelas avant de se remettre sur le ventre. La question du blond l'amusa fortement et elle ne put s'empêcher de rire. De tous ses amis, c'était très certainement lui qui se faisait le plus de soucis et un rien devenait vite trop avec Hippolyte, mais comme le disait si bien le russe, ca faisait son charme.

« Non, tu es parfaitement serein, un modèle de la tranquillité pour moi. » Automne parlait en connaissance de cause, mais elle ne le lui reprochait aucunement. Elle aussi avait des défauts et elle pouvait remercier le blond d'être à peu près le seul homme sur terre à les supporter. Oh mon dieu Automne, il a dit que j'avais du charme Les réactions d'Hippolyte étaient vraiment très amusantes et la française ne pouvait s'empêcher de rire. Et dire que la plupart des gens de la gazette le trouvent intimidant... Elle s'avança un peu et passa la main dans les cheveux du journaliste, en profitant pour les recoiffer. « Mais bien sûr que tu as du charme, tu ne devrais pas en douter. » Elle aurait bien rajouté que sans cela elle ne serait pas son ami, mais ce n'était absolument pas vrai. Hippolyte était une sorte de double masculin d'elle-même – à moins que cela ne soit l'inverse. Si l'anglais n'était pas capable de voir lui-même à quel point il était génial, elle sera toujours là pour le lui rappeler.

« Du coup, tu vas faire quoi pour le surprendre ? » La vie du journaliste devenait tout d'un coup palpitante et Automne ne voulait pas en perdre une miette. Pour dire vrai, elle aurait payé pour voir son ami en face du russe, rougissant à chaque fois que ce dernier souriait. Un prix certainement plus que mérité. En moins de dix minutes, la relation de Hippolyte et Dimitri était définitivement devenu son feuilleton favoris et ce jusqu'à nouvel ordre. Les doigts de son ami entrelaçaient sa longue chevelure, tandis que la question tant redoutée arrivait. Elle avait déjà hésité à le lui en parler, mais elle avait lâchement fuit préférant retarder le moment, le moment où elle avouera ses erreurs. Seulement, maintenant c'était la bonne et après ce que son meilleur ami venait de lui dire, elle ne pouvait pas faire demi-tour. « [color=#ff9900]Tu te moques pas ?! Sinon je m'en vais. » Elle rigolait, elle ne le fera jamais. Hippolyte rigolera, parce que c'était parfaitement hilarant de la part de la française et elle se contentera de faire une moue boudeuse, comme toujours.

« Je t'avais dit que je m'étais disputée avec Charlie à la librairie pas vrai ? » Le blond n'avait pas pu oublier et elle était à peu près sûre qu'il était désormais impatient d'entendre la suite. « Et bien, ce jour-là, il m'a prêté son livre et je me suis dit en rentrant chez moi, que j'avais peut-être ... abusée. » Le dire la rendait légèrement gênée et quand elle repensait à cet après-midi dans l'appartement du brun c'était encore pire. « Du coup, je suis allée chez lui, pour m'excuser. » Elle aurait pu envoyer une simple lettre, ou demander à Hippolyte de rendre le livre à sa place, mais à la place elle y était allée et avouée ses erreurs en espérant enterrer la hache de guerre. « Mais, j'avais l'air complétement idiote. Hippo, j'ai parlé de son oncle, mais il est mort. » Dans ses règles de politesse si personnelle, elle avait fait l'impardonnable et était persuadé d'avoir était odieuse et se doutait qu'au fond, le brun n'avait aucune envie de la revoir.
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Hippolyte A. Nemours
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MessageSujet: Re: Confessions sur l'oreiller { Automne   Confessions sur l'oreiller { Automne Icon_minitimeMer 26 Aoû - 15:47

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La présence de sa meilleure amie a quelque chose de rassurant. Il a toujours eu l'impression qu'une fois dans ce lit, Automne à moitié allongée sur lui, rien de réellement mauvais ne pouvait leur arriver. Alors l'entendre le rassurer lui fait du bien, lui permet de se conforter dans l'idée qu'il ne fait pas le choix le plus débile de sa vie. Sortir officiellement avec le directeur du département des sports magiques, en voilà un risque qu'il ne se pensait pas prêt à prendre. Mais on ne lui laisse pas le choix, à Hippolyte. On le met devant le fait accompli via un hebdomadaire qu'il refuse habituellement de lire. Une soirée avec la française, c'était exactement ce qu'il lui fallait pour surmonter l'émotion qu'avait été la réception de la lettre de Dimitri – et pour l'empêcher de stresser toute la nuit à se demander si la soirée du lendemain se passerait bien.

— Officiellement en couple. La phrase lui fait toujours bizarre, il ne s'en remettra peut-être jamais. Lui sort avec le russe le plus mignon du ministère de la magie. Si un jour on lui avait, il ne l'aurait pas cru. Pour lui, Dimitri, c'était juste ce mec avec qui il a couché il y a longtemps, celui qui ne se met pas en couple. Et si aujourd'hui, la perspective lui plaît quand même, il ne l'a jamais réellement envisagé. Il aurait trouvé ça stupide. Lui le grand pessimiste n'est pas du genre à apprécier de se faire de faux espoirs. Tu le penses vraiment ? Hippolyte doute, comme toujours. Il n'a jamais pensé avoir un réel charme, entouré d'amis qui en ont cent fois plus que lui. Il se demande pourquoi le russe lui dit ça. Il n'a aucune raison de te mentir, se dit-il pour se rassurer, il pourrait aussi bien ne rien dire. Il soupire, il ne s'est toujours pas totalement décidé pour le lendemain. Je pensais l'amener au Soane's Museum, t'en penses quoi ? Je suis sûr qu'il a jamais fait de nocturne à la chandelle. C'est surprenant, non ? Il n'est pas totalement serein par rapport à son idée. Il faut avouer que le russe et lui ont des goûts qui divergent. Il n'a pas envie de l'ennuyer, il s'en voudrait.

Il écoute les explications de sa meilleure amie, sa main toujours perdu dans ses cheveux. Il manque presque de s'étouffer face à cette nouvelle des plus étonnantes. Il connaît Automne depuis Poudlard et lui répète depuis cette époque que Charlie n'est pas mauvais, qu'il n'est qu'un garçon un peu trop gentil qui ne peut pas lui vouloir du mal. Mais la française est têtue, bien plus que les gens veulent bien le croire. Elle est capable de se montrer odieuse, d'une mauvaise foi monumentale. Alors apprendre qu'elle ait pu s'excuser, et ça après des années, ça l'étonne. Il imagine à quel point cette situation peut être potentiellement la plus gênante au monde. Assumer ses erreurs est une chose, le faire après avoir campé sur ses positions pendant des années nécessite le courage d'un valeureux Gyffondor.

— Attend, laisse-moi récapituler. Toi, Automne Méloée Pilcher, tu es allée chez Charlie pour t'excuser ? Dit de cette façon, la scène lui paraît encore plus irréelle. Et pourtant, il se doute bien que sa meilleure amie ne lui mentirait pas là-dessus, surtout gênée comme elle semble l'être. Mais qu'est-ce qui t'a pris ? Sa main s'arrête dans son mouvement alors qu'elle mentionne son oncle. Bien sûr qu'il savait. Il a occasionnellement parlé avec le brun en lui demandant conseil à la librairie, et il en a parlé avec Peeter. Il n'a juste jamais pris la peine d'en parler à Automne – il ne lui parlait pas de Charlie de toute façon, il préfère éviter de rentrer dans une zone conflictuelle avec sa meilleure amie, préférant de loin leur moment de calme. Il vient lui serrer la main, comme pour la réconforter des jours trop tard. Tu sais, je suis sûr qu'il t'en veut pas pour ça. Tu ne pouvais pas savoir. Il doit avoir l'habitude avec toutes les questions qu'on a dû lui poser. Surtout que à ce que j'ai compris, il était là lors de l'accident. N'importe qui n'en ferait pas une affaire d'état, ce genre de choses arrivent plus souvent qu'on voudrait bien le penser. Et sinon, tu l'as trouvé comment ?, demande-t-il, impatient de savoir ce que sa meilleure amie a pensé du libraire après des années d'une haine inutile.
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Automne M. Pilcher
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MessageSujet: Re: Confessions sur l'oreiller { Automne   Confessions sur l'oreiller { Automne Icon_minitimeJeu 10 Sep - 14:32

Ah la la quelle vie qu'cette vie.
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Automne souriait en voyant son meilleur ami dans un tel état. Ce genre d'état second qui vous fait dire n'importe quoi et qui vous fait virer au rouge tomate simplement en entendant le prénom de votre bien aimé. Cela faisait très longtemps, voir jamais, qu'elle l'avait vu aussi fleur bleue. Même si elle doutait très largement de la possibilité d'un tel couple, étant donné le copain qu'avait choisi son meilleur ami, elle ne jouait en aucun cas les rabat joies et partageait le bonheur d'Hippolyte. Le simple fait qu'il puisse trouver un peu de chaleur dans cette relation lui suffisait et elle sera toujours là pour lui si jamais cela ne devait pas durer. « Ce n'est qu'une étiquette, rien de plus ? » Dédramatiser la situation était sûrement la meilleure chose à faire, surtout quand on connaissait aussi bien le blond et ses névroses qu'elle. La photographe était sûrement la mieux placée pour savoir à quel point cette mise en couple de manière si officielle était nouvelle pour Hippolyte, qui jusqu'ici n'avait jamais vraiment assumé son orientation sexuelle. Une nouveauté qui allait très certainement mettre du temps à être digéré.

La française passa doucement sa main dans les cheveux d'Hippolyte, l'écoutant comme bien trop souvent confier ses doutes. Pour elle, Hippolyte avait tout pour plaire et elle aimerait tant qu'il puisse se voir comme elle le voyait. Un jeune homme parfaitement charmant, profitant de toutes les qualités anglaises. « Bien sûr que je le pense. Je suis française, j'ai forcément de bons goûts, non ?» Un sourire à l'égard de l'anglais, lui faisant comprendre que si elle blaguait sur la deuxième partie, ce n'était aucunement le cas pour la première. Si elle était un homme, elle était certaine qu'elle serait exactement comme lui. « Arrête de douter de ça, puis il ne dirait pas ça s'il ne le pensait pas. » Ce qui était surprenant, ce n'était pas que le Russe fasse ce genre de compliment, mais plutôt que les charmes d'un anglais puisse plaire à cet individu bien trop extravagant pour être humain. Cela dit, l'inverse était aussi surprenant. Hippolyte avait toujours aimé les larges épaules et les abdos bien dessinés, mais Automne ne se permettrait jamais de remettre ses goûts en question, sauf en matière de vêtements.

« Je pense que c'est très bien et que s'il n'aime pas, c'est un idiot. » Automne ne disait pas seulement ça parce que c'était le genre de soirée qu'elle affectionnait, mais parce qu'elle pensait sincèrement que c'était le genre de rendez-vous idéales. Juste ce qu'il fallait de romantisme, de culture et surtout de divertissement. Si Dimitri ne partageait pas cet avis, c'est qu'il ne méritait pas de passer la soirée avec le blond et la française sera la première à le critiquer au cas ou le blond rentrerait plus tôt que prévu. Automne et Hippolyte seront toujours là, l'un pour l'autre et ils n'avaient aucun besoin de se le dire.

C'était la première fois qu'Automne parlait de Charlie à quelqu'un, étrangement elle ressentait encore beaucoup de honte et avait du mal à assumer ses actions. Heureusement, l'anglais n'était pas la pour la juger et même s'il était surpris d'un tel revirement de situation, il était là pour la réconforter. « A la base c'était juste pour pas passer pour la méchante, mais finalement c'était parce que j'avais envie de me faire pardonner, mais c'est raté je crois. » Hippolyte semblait parfaitement au courant pour l'oncle de Charlie, ce qui lui donnait encore plus l'impression d'être une ignoble personne. « Ça ne se fait pas de poser ce genre de questions… Je me sens encore plus stupide. » Automne n'était pas prête de reparler de famille avec quelqu'un et encore moins avec le brun. La dernière question du blond la surpris un peu, si bien qu'elle releva légèrement la tête pour regarder son ami. « Comment je le trouve ? Euh, un peu froid, mais il est sympa, je crois. » Cette question, elle n'avait pas vraiment pris le temps d'y penser, trop occupée à essayer de recoller les pots cassés.
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Hippolyte A. Nemours
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MessageSujet: Re: Confessions sur l'oreiller { Automne   Confessions sur l'oreiller { Automne Icon_minitimeDim 13 Sep - 23:38

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— Une étiquette ? Sa voix tremble légèrement alors qu'il répète avec un certain soulagement le mot utilisé par sa meilleure amie. Il sait pouvoir compter sur Automne dans ce genre de moment. Sa meilleure amie est devenue une experte pour réussir à le faire détresser – elle sait exactement trouver les bons mots pour ça, il trouve ça miraculeux. Je sais bien mais- Il marque une pause, ne sachant vraiment comment terminer cette phrase. Il se voit mal lui expliquer qu'il stresse un peu par la tournure que prennent les événements. Il sait qu'il n'en a pas besoin – elle l'a très bien remarqué d'après lui. La française remarque tout, elle le connaît par cœur. Il se demande souvent comment elle fait pour les supporter, lui et ses névroses – et c'est souvent à ce moment précis qu'il repense à Kendra et qu'il se dit que la plus normale des bobos de la Gazette doit apprécier ce trait de caractère chez ses amis. J'espère que tu as raison. Il soupire légèrement en lui caressant les cheveux. Le geste l'apaise. Ce n'est pas comme caresser Mordred, c'est beaucoup plus humain, plus rassurant. Il sait que si tout va mal, si son quotidien explose, Automne sera là pour l'aider à recoller les morceaux. C'est le risque en laissant quelqu'un comme Dimitri entrer dans sa vie.

Ses pensées vagabondent déjà sur sa soirée du lendemain. Bien que stressé, il ne pourra pas nier d'être particulièrement heureux à l'idée de voir son petit ami – il en est d'ailleurs le premier étonné. Dimitri n'est pas quelqu'un de méchant, se dit-il souvent quand il entend au fil d'un couloir les récits parlant du russe. Il est juste un peu différent, et il ne pourra pas nier que ce soit ce qui lui plaît autant – une chose qu'il n'est pas prêt d'avouer mis à part à sa meilleure amie déjà au courant. Il n'y a qu'avec elle qu'il n'a pas honte d'avouer les raisons qui l'ont poussé à recontacter le ministre, parce qu'il sait qu'elle est la seule capable de le comprendre. Malgré toutes leurs activités – les brocantes, les expositions et autres événements culturels sur lesquels ils se ruent – il n'est pas contre un peu d'aventures dans sa vie, autre que leur voyage annuel dans une contrée tout sauf sauvage.

— J'en reviens pas. Et il n'est pas prêt de le faire. Lui qui pensait connaître sa meilleure amie par cœur, elle parvient en une seule soirée à remettre en question tout ce qu'il pensait savoir sa fierté souvent trop mal placée. Il finit par exploser de rire avant de se reprendre, de peur de se faire engueuler par la française qui pourrait croire qu'il se moque d'elle. Tu dis que je stresse pour pas grand-chose mais tu es pas mieux. Il lui sourit gentiment pour la rassurer. Tu l'as bien regardé ? Il n'est pas du genre à en vouloir aux autres pour un truc pareil. Je suis même pas sûr qu'il comprenne quoi que soi aux protocoles. Il ne connaît pas vraiment le libraire – ils ne sont jamais partis boire des verres ensemble, ou quelque chose dans le genre – mais il lui a suffisamment parler pour savoir qu'il est loin de ce genre de préoccupations. Un peu froid ? Bizarre. Tu dois l'impressionner, ça m'étonnerait pas. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Il se rappelle du Charlie aux sourires chaleureux, celui qui accueille les gens et tentent de les conseiller au mieux. Et tu comptes éviter Fleury & Bott pour l'année ou tu vas risquer de le revoir ?
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Automne M. Pilcher
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MessageSujet: Re: Confessions sur l'oreiller { Automne   Confessions sur l'oreiller { Automne Icon_minitimeVen 2 Oct - 11:28

Ah la la quelle vie qu'cette vie.
Ah la la quelle vie qu'on vit là.

Ses bras pales enlaçaient les corps encore plus blanc de l'anglais, comme pour le rassurer, lui dire que tout iras très bien, qu'elle sera toujours là pour lui. Automne n'étais peut-être pas la personne la plus optimiste du monde, mais cela suffisait à compenser le pessimisme de son meilleur ami, elle aimerait qu'il aille mieux et cela même si ça devait être en compagnie d'un russe aussi extravagant que Dimitri Bolgarov. En fait, bien qu'elle semblait parfaitement odieuse, snob et pour faire plus simple française, la photographe faisait de loin passer le bonheur de ses amis avant le sien -tout simplement parce que leurs souffrances la faisaient terriblement souffrir. Il n'y avait pas un jour qui passait sans qu'elle ne pense à Jessie, sans qu'elle pense à la méchanceté dont elle avait fait preuve envers ce pauvre libraire, où aux sombres tentatives de suicides de sa meilleure amie. La française aimerait que tous puissent être heureux, une bonne fois pour toute, parce qu'il le mérité, chacun d'entre eux. « Moi aussi, parce que tu le mérites vraiment. » Elle lui offrit un sourire sympathique, ne pouvant s'empêcher de se demander si c'était réellement une bonne idée, si le russe pouvait réellement aimer quelqu'un d'autre que sa propre personne et surtout si cette personne pouvait être Hippolyte. Néanmoins, elle était là pour le soutenir dans ses choix et aussi pour le rattraper en cas de chute, parce que c'était son amie, sa véritable amie.

Si la vie émotionnelle de Hippolyte était en plein ravalement de façade, il fallait croire que c'était aussi le cas de la bretonne. Elle ne pourrait sûrement pas mettre de mots sur les sentiments qu'elle pouvait éprouver à l'écart du brun, tellement elle se sentait coupable. Coupable de s'être comporté comme une tyran pendant des années, puis d'avoir gaffé autant de fois alors qu'elle tentait de recoller le pots cassés. En parler à Hippolyte lui semblait être une très bonne idée, même si elle savait déjà qu'il ne manquera pas une occasion pour lui en reparler -et ce rire lui confirma assez rapidement cette idée. « Ce n'est pas drôle Hippo… Tu penses ? J'espère, vraiment alors. » Elle ne savait pas vraiment à quel point le blond pouvait connaître Charlie, mais elle se disait que c'était déjà mieux qu'elle et qu'elle pouvait lui faire confiance sur ce coup.

Le journaliste semblait un peu surpris de la description qu'elle faisait du libraire et ne put s'empêcher d'en rire en entendant la conclusion que ce dernier en tira. « Moi ? Intimidante ? Mais n'importe quoi ! » Automne se voyait pas du tout intimidante, pas plus qu'odieuse d'ailleurs et ne comprenait vraiment pas où son ami pouvait trouver ce genre de choses. La dernière question de l'anglais la fit vaguement rougir, tandis qu'elle jouait avec les cheveux du blond. « Eh bien … En fait, je me disais que je pourrais peut-être passer à la boutique. Si je passe régulièrement, il me pardonnera peut-être. » Dit de cette façon, cela lui semblait encore plus stupide que dans sa tête et elle était presque sûre que son ami allait bien rire.
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Hippolyte A. Nemours
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MessageSujet: Re: Confessions sur l'oreiller { Automne   Confessions sur l'oreiller { Automne Icon_minitimeJeu 22 Oct - 13:01

Love is the weapon
for this wounded generation
— J'espère que tu as raison. Il soupire regardant sa meilleure amie. Il ignore ce qu'il ferait sans elle, sans cette personne qui le connaît mieux que lui-même. Elle est la sœur qu'il n'a jamais eue – et le comportement de ses parents quand ils vont à Aylsham ne fait que le prouver, ils aiment la française comme ils aimeraient une fille, même si c'est en partie parce qu'ils pensent qu'elle sort avec leur fils unique. Une solution de facilité, il ne voit pas l'utilité de leur annoncer qu'il préfère les hommes aux femmes tant qu'il ne sera pas sérieusement avec quelqu'un – et il doute qu'il présentera un jour Dimitri à ses parents. Cette idée qui ne lui avait encore jamais traversé l'esprit lui paraît tout simplement impossible. Même s'ils sont officiellement ensemble, il a du mal à voir sa relation avec le russe sérieuse sur une durée plus longue que quelques mois – ou quelques semaines, il ne sait pas ce que son petit ami pense de tout ça.

Il joue avec ses cheveux de la photographe en l'entendant parler de Charlie. Il n'aurait jamais pensé être face à une telle situation. Automne n'est pas la personne la plus têtue qu'il connaisse, il faut juste réussir à lui prouver qu'elle a tort. Mais ce combat, il le croyait définitivement perdu, surtout depuis leur dernière entrevue à la librairie. En réalité, il a un peu de mal à assimiler la nouvelle, sa meilleure amie est partie voir Charlie chez lui sans lui en parler d'abord – quelle idée bizarre, il n'aurait pas pensé qu'elle oserait. Mais il faut croire qu'ils font tous les deux honneurs à leur maison d'origine. Il observe chacune de ses expressions quand elle parle du libraire. S'il avait pensé que la journée avait été suffisante en matière de surprise, il faut croire que la vie en a décidé autrement.

— Passer régulièrement ? Toi, aller voir Charlie Daniels régulièrement ? Il la regarde sans réellement comprendre. Qu'elle s'excuse a une certaine logique de la part de sa meilleure amie. Qu'elle le trouve gentil, et qu'elle soit désolée par son comportement aussi. Mais qu'elle veuille le revoir souvent, là c'est tout simplement digne d'un roman de science-fiction. Mais Automne, tu es malade ? Je veux dire, il est sympa et très bon conseiller en matière de livres, et oui tu t'es trompée mais quand même. Il se souvient pas qu'il a un jour entendu la française changer aussi clairement d'avis par rapport à quelqu'un. Tu sais, n'en fais pas trop. On va finir par croire qu'il te plaît, dit-il en plaisantant.

Il a du mal à imaginer cette situation possible. La française n'est pas un exemple non plus en matière de vie sentimentale – elle est sortie d'après Hippolyte, qu'avec des cons finis. Et ne pas dire oui à Basile Flaversham est une erreur monumentale même s'il se garde bien le lui dire. Mais malgré tout ça, elle n'est pas vraiment pire que lui, qui cachait son homosexualité au monde, même à son meilleur ami. Avec cet article dans le Sorcière Hebdo, il sent qu'il va psychoter pendant des semaines avant de reprendre confiance en lui.

— Tu sais quoi ? Londres commence à me fatiguer, lâche-t-il en soupirant. J'ai envie de partir en vacances. Il paraît que Florence est génial en août, j'ai vu des brochures dessus. Il regarde sa meilleure amie en souriant. Ils partent ensemble tous les ans – c'est le principal intérêt de leur compte commun qu'ils ont depuis son retour des États-Unis. Je pense que c'est le bon moment d'y aller, non ?
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MessageSujet: Re: Confessions sur l'oreiller { Automne   Confessions sur l'oreiller { Automne Icon_minitimeDim 8 Nov - 12:42

Ah la la quelle vie qu'cette vie.
Ah la la quelle vie qu'on vit là.

« J'ai toujours raison Hippolyte. » Ce n'était absolument pas vrai, mais la seule chose qu'elle pouvait dire à son meilleur ami pour lui remonter le moral. Son nouveau couple avec le directeur des sports et jeux magiques était plus que inattendu et même si elle doutait clairement des qualités de ce nouveau petit copain, elle espérait intérieurement que cela puisse marcher. Pour elle, son meilleur ami méritait largement son bonheur, en espérant qu'il ne soit pas qu'éphémère. Si son ami semblait un peu perdu, il n'était définitivement pas le seul et Automne se disait qu'elle était peut-être en train perdre un peu les pédales. Son changement de comportement envers le libraire n'avait rien d'habituel et c'était peut-être une première -historique.

Quand son meilleur ami décrivait posément la situation, elle se sentait elle-même stupide et se doutait bien qu'il ne devait plus rien comprendre à son comportement. Automne en faisait clairement un peu trop et quand il énonça l'idée que le brun pourrait lui plaire, elle ne put s'empêcher de rougir. La française n'avait jamais vraiment envisagé cette possibilité et pourtant elle ne pouvait pas mentir, elle aimait de plus en plus la compagnie de l'anglais. « En fait, je suis déjà retourné à la boutique, mais tu vois c'est pour montrer que je lui en veux plus. Rien de plus. »

Elle soupira, se demandant ce qu'elle allait bien pouvoir faire dans les semaines suivantes et comment elle envisageait sa nouvelle relation avec Charlie. Heureusement pour elle, son meilleur ami lui proposa une idée qui lui semblait bien meilleure, partir en vacances. « Oh oui ! Florence, très bonne idée ! » Automne ne pouvait pas rêver mieux pour prendre un peu de recul et elle remercia intérieurement Hippolyte pour avoir proposé une idée si brillante.
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